Bad Painting — Exposition — Slash Paris

Passé : 12 juillet → 12 septembre 2011

Pour cette exposition, une collaboration s’est mise en place entre deux artistes comme une évidence. La photographie urbaine de CharlElie a rencontré l’univers surréaliste d’AlëxOne.

Artiste issu du Street Art et de la Bande Dessinée, AlëxOne s’est longtemps exprimé sur les murs de nos villes, dans des espaces urbains ou l’espace est illimité et le cadre n’existe pas. Son style pictural, non académique, exacerbé par une impression de mouvement, fait transparaître cette idée de l’énergie émanant de la rue.

Le travail de ces deux artistes se rencontre aujourd’hui dans un terrain de jeux un peu différent. L’espace urbain a rétrécit mais n’a pas perdu de sa force. Dans cette exposition, la rue c’est les photographies de CharlElie. Et c’est à travers ces photographies urbaines qu’AlëxOne va intervenir. Les murs de nos rues deviennent, le temps d’une exposition, des photographies de CharlElie, sur lesquelles AlëxOne intervient en invitant ses personnages imaginaires dans les rues du photographe.

L’univers d’AlexOne, associé aux clichés sombres de CharlElie, vient les ponctuer les œuvres de touches de fantaisie colorées et dynamiques. Ce nouvel espace de création offre des œuvres plus intimistes à ses deux artistes.

CharlElie offre un panorama urbain et vivant à AlëxOne afin que ses personnages sortis de son univers y prennent vie.

Cette collaboration apporte une mixité plastique aux œuvres réalisées à quatre mains.

Dans ces œuvres on retrouve les nombreuses influences de ces artistes : l’univers de la BD, du Street Art, du Graff, du dessin, de la photographie … Un concentré d’expressions urbaines.

Autour de ce duo inédit, d’autres artistes issus de la même culture s’expriment dans cette aventure collective comme Michel Soubeyrand avec son Dog Vador, ou encore Mist et Tilt, Julien Colombier, Sébastien Le Guen … Tous ont en commun cet univers graphique générationnel. Cette exposition à la Galerie 208 s’est vite imposée comme l’occasion rêvée de faire rencontrer le talent commun de tous ces artistes.

De cette rencontre va naître un dialogue entre les œuvres, qui s’inscrit dans un exercice inhabituel pour ses artistes, habitués à créer sur les murs de nos villes, nous laissant comme seul choix la contemplation…