Christophe Robe — Des peintures, des dessins

Exposition

Dessin, peinture

Christophe Robe
Des peintures, des dessins

Passé : 3 décembre 2015 → 16 janvier 2016

Pour la première exposition personnelle de Christophe Robe, la galerie Jean Fournier, présente un ensemble de peintures et de dessins témoignant des travaux les plus récents de l’artiste.

Christophe Robe développe une recherche aux frontières de la figuration et de l’abstraction. D’emblée, son univers onirique attire le spectateur par son étrangeté et l’utilisation récurrente d’éléments figuratifs, le plus souvent végétaux ou organiques qui jouxtent des éléments plus abstraits… Comme il fait se côtoyer plusieurs univers, il recourt à de multiples techniques. Il ponce, lessive, accumule et multiplie les couches picturales.

18x25 8 nov2014 b015 medium
Christophe Robe, Sans titre, 2014 Crayon de couleur sur papier aquarelle — 18 × 25,8 cm © Raphaël Chipault, Courtesy Galerie Jean Fournier, Paris

Cette accumulation « gourmande » de techniques et de méthodes en appelle à l’imagination du spectateur aux confins des contes pour enfants ou de la fiction. Chaque tableau est un univers en lui-même : un paysage, un sous-bois, un fond marin. Une ambiguïté se crée entre la profondeur et la surface, entre la dimension physique et optique de la peinture. Des branches entrelacées se mêlent à des formes géométriques aux contours très précis, à des formes incertaines ou bien encore à des excroissances de matière aux interprétations multiples. Certains éléments semblent reconnaissables immédiatement mais l’artiste brouille les pistes. La succession de couches de matière quant à elle renforce la profondeur de l’image. Cette stratification de la peinture correspond à une remontée de la mémoire perceptive de l’artiste.

Acquatique bandes or 50814e medium
Christophe Robe, Sans titre, 2014 Acrylique sur bois — 60 × 80 cm © Raphaël Chipault, Courtesy Galerie Jean Fournier, Paris

« De strates en strates, par porosité, capillarité et transferts, le regard s’infiltre dans des profondeurs haptiques que seul le vocabulaire de la gourmandise semble parvenir à décrire : copeaux de lumière cristallisés, nappages de nuances douces-amères, roulés de couleurs confites, flans de peinture montée en neige, tonalités crémeuses, caramels chromatiques … Tout un inventaire inédit de complicités entre le peindre et le savourer, qui jette le spectateur-goûteur derrière l’écran du visible, pour rejoindre les eaux troubles et délicieuses de la cécité de la peinture. »1

La même foisonnance se retrouve dans le travail graphique. Si cette pratique riche en recherches formelles est totalement indépendante du travail pictural, elle présente néanmoins de multiples liens avec celui-ci. C’est pourquoi l’accrochage fait cohabiter les grands et petits tableaux avec les dessins, comme autant de gros plans ou de longs plans séquence.

À l’occasion de l’exposition, publication d’un catalogue avec un texte de Stéphanie Katz (Editions Galerie Jean Fournier).

1 Stéphanie Katz, Ni homme, ni bête, seul l’arbre, in cat. exposition Galerie Jean Fournier, Paris, 2015

  • Vernissage Jeudi 3 décembre 2015 18:00 → 20:30
07 Paris 7 Zoom in 07 Paris 7 Zoom out

22, rue du Bac

75007 Paris

T. 01 42 97 44 00

www.galerie-jeanfournier.com

Rue du Bac
Tuileries

Horaires

Du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
Les samedis de 14h à 19h

L’artiste

  • Christophe Robe