Galeristes — Le Concours International Françoise
Evénement
Galeristes
Le Concours International Françoise
Passé : 9 → 14 décembre 2016
L’association Françoise pour l’œuvre contemporaine, créée en janvier 2015, accompagne les artistes tout au long de leur carrière pour se confronter aux autres et à leur environnement, prôner la liberté d’expression et révéler des identités singulières. Dix ans après « L’art à l’état gazeux » d’Yves Michaud, la société s’est transformée et la recherche de l’esthétique dans tous les domaines s’est amplifiée par la mutation rapide des progrès techniques et des usages. Le rôle de facilitateur est d’autant plus important aujourd’hui pour donner à exister des projets de coopération sociétale dans un souci de création libre et de valorisation de l’œuvre.
Le Concours International Françoise ouvert aux artistes âgés de moins de 35 ans et diplômés des écoles supérieures d’Arts et de Design (Beaux-Arts, identité et communication graphiques, création industrielle, design, sciences et technologies, photographie et image, traditions et savoir-faire) récompense un candidat pour son œuvre d’une part, et sa réponse à un appel à projet d’autre part (prix du jury). Le concours récompense trois lauréats avec trois prix : le prix du jury, le prix spécial et le prix hors de prix (prix du public).
Le programme et le Concours International Françoise forment un projet durable et singulier par l’accompagnement permanent des candidats vers un processus de création renouvelé. Dans cette continuité Françoise initie un programme de résidences, laboratoires d’expérimentations pour permettre à tous les artistes, tout au long de leur carrière, de prendre leurs repères dans un écosystème artistes/créateurs, entreprises publiques/privées et marchés/média jonché de complexité.
La singularité du programme s’exprime sur l’activité continue et la diffusion diversifiée.
L’atout de ce programme est l’accompagnement des artistes et des œuvres sur plusieurs années en société et à l’international. Le but étant de valoriser et diffuser l’œuvre sur le plan artistique et international, et d’ancrer une œuvre au cœur de la cité par des projets intégrés à la source, à l’origine des processus de création.
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Focus sur les 4 artistes finalistes
Amandine Arcelli
Née à Montpellier en 1991, Amandine Arcelli vit et travaille à Lyon. Diplômée de l’ENSBA Lyon, DNSEP Art 2015, elle sculpte avec des matériaux et des gestes récupérés, qui trouvent leur origine sur le chantier. Les matériaux sont réinterprétés, transformés, pour devenir le vocabulaire d’un rite mystérieux — sorte de mythologie ouvrière —, d’une culture inconnue.
——Jeanne de Petriconi
Jeanne de Petriconi étudie à l’université de Corse, aux Beaux Arts d’Avignon et sort diplômée de l’Ensad de Paris en 2009 où elle s’est spécialisée dans la sculpture. En 2010, elle reçoit la mention «Best Young Artist» de l’Arte Laguna à l’Arsenal de Venise avec sa grande pièce Arbre à chaos, et est lauréate des Pépinières Européennes pour Jeunes Artistes. Cette distinction lui permet de partir en résidence à Est-Nord-Est au Québec. En 2011, elle séjourne en Finlande, puis au Centre d’Art de la Ferme-Asile en Suisse, où elle développe une série de sculptures et installations en lien avec l’architecture.
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Jérôme Grivel
Né en 1985, Jérôme Grivel est un artiste plasticien diplômé de l’école nationale supérieure d’art de Nice (Villa Arson). Il vit et travaille entre Paris et Nice.
Son travail pluridisciplinaire (sculpture, vidéo, installation) qui explore l’idée de perception aux travers des approches physiques et expérimentales a été montré en France et à l’étranger dans divers institutions, galeries et salons. On peut citer notamment son exposition monographique à l’ Espace de l’Art Concret en 2015, sa présence dans divers expositions à la Galerie Catherine Issert depuis 2011, ainsi que sa participation a la biennale de Mulhouse (2012), au Salon de Montrouge (2009) et au festival City Sonic (2009).
En 2013, il rejoint le groupe de recherche Frame avec qui il organise divers expositions et participe à des programmes liés aux questions de la recherche en art ( Université Nice Sophia Antipolis en 2014 et 2015, Institut d’art contemporain de Villeurbanne en 2016).
Depuis 2014, Il collabore avec le chorégraphe Michaël Allibert autours de projets entre installations et pièces chorégraphiques.
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Mathilde Roussel
Mathilde Roussel (née en 1983) vit et travaille à Paris. Son travail a récemment été exposé à Pioneer Works (Brooklyn, NY), à l’Invisible Dog Art Center (Brooklyn, NY), à la Galerie du Haut Pavé (Paris), et au 56ème Salon de Montrouge. Dans son travail, Mathilde Roussel cherche à enregistrer les transformations de notre corps dans le temps et à comprendre comment il s’adapte au monde qui l’entoure. Les tissus musculaires l’intéressent particulièrement dans la relation qu’ils entretiennent avec la gravité. Le muscle est à la fois une forme passive et une forme active, capable de se soustraire de la gravité lorsqu’il se contracte ou au contraire de s’abandonner à son propre poids lorsqu’il se relâche. Par l’incision, l’ouverture, le recouvrement et la suspension Mathilde Roussel contraint les formes qu’elle produit à trouver leur place dans l’espace, à exprimer et à révéler le mouvement qu’elles contiennent en elles. Elle travaille les matériaux qu’elle sélectionne comme des organismes vivants à travers leurs différents états. Mathilde Roussel cherche à donner du volume à la surface et de la surface au volume. Ces explorations lui permettent de considérer le corps comme une enveloppe, une frontière à travers ses états de transformation.
Horaires
Vendredi & samedi 10 & 11 novembre : 11h — 20h — Dimanche 12 novembre : 11h — 18h
Tarifs
Plein tarif 16 € — Tarif réduit 8 €
Gratuit moins de 18 ans
Les artistes
- Mathilde Roussel
- Amandine Arcelli
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Jérome Grivel
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Jeanne De Petriconi