Johann Rivat / Daphné Le Sergent / Aurélie Haberey — 3 solo shows — Galerie Metropolis — Exposition — Slash Paris

Passé : 13 septembre → 20 octobre 2014

Johann Rivat / …Uncivilized#…

Suite en peinture de dessins de Drawing Now Paris 2014

« …Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances
Ouvraient leurs ailes d’or vers un monde enchanté… »

Johann Rivat peint l’exaltation des inconnus qui se dressent, ici et là, contre l’ordre du monde.

Fasciné par l’égarement des peuples désenchantés, il représente le rêve fou de ceux qui veulent changer le système sous nos yeux cathodiques.
Les scènes de rue de Johann Rivat ont l’intensité ardente des tragédies grecques.
Les scènes de révoltes sont tendues dans la pure tradition de la peinture d’histoire.
Anonymes, asexués, en jean et veste à capuche, chacun de ces indignés pourrait être n’importe qui… n’importe où…

Aurélie Haberey / …Le long d’un paysage connu…

Digital Prints on board

Le Long d’un Paysage Connu — Version II — est une approche fictive de l’espace.
Déplacer le regard, le perdre dans le motif répétitif.

La nature, un chemin, la déambulation composent un jeu d’associations formelles qui déconstruisent l’image.

Transposer le réel.

Délibérément, Aurélie Haberey déroute les perceptions et les perspectives du paysage connu. Les photos d’Aurélie Haberey créent un doute pour ouvrir un espace dans l’espace.

Daphné Le Sergent / …Mythographe 1, Noé…

Vidéo sonore

Des étourneaux captés à la faveur d’un re-filmage apparaissent tour à tour particules, insectes, foule ou grain de l’image.
Ils tourbillonnent, laissent émerger une forme, ou semblent s’évaporer dans la brume.
Ils se font l’écho de la bande son.

Une voix énonce l’histoire du patriarche Noé et la litanie des noms de sa lignée

…Son fils Cham sera maudit, les fils de Cham condamnés à l’esclavage…

A l’éclairage du récit biblique du déluge, pouvons nous pointer l’association entre la table rase induite par la punition et le geste de sélection/pardon.

Dans quelle mesure le mythe de l’ancien testament peut-il induire une perfectibilité, voire une performativité de l’existant ?