Noémie Goudal — Cinquième Corps — Le BAL — Exposition — Slash Paris

L’école normale supérieure (ENS) et le BAL s’associent pour un cycle de débats projections consacrés à l’apport de la pensée de Karl Marx chez nombre d’artistes qui depuis quelques années cherchent à revisiter et à traduire le capital en termes visuels.

Sous l’impulsion de Maxime Guitton, programmateur indépendant, sont réunis pour un concert exceptionnel Borja Flames à l’occasion de la sortie de son album solo Nacer Blanco (Le Saule) et le duo Éloïse Decazes & Éric Chenaux (Okraïna).

À partir de films expérimentaux et de films d’artistes issus de catalogues de Light Cone et de divers collections, les séances explorent trois pistes ouvertes par les séries photographiques de Noémie Goudal.

Dans l’espace du BAL, Dominique Petitgand conçoit une séance d’écoute où s’articulent des œuvres sonores anciennes et récentes dont le fil conducteur, souterrain, est suggéré par quelques repères temporels. Se succèdent soliloques, réminiscences, descriptions, paysages miniatures, amorces de catastrophe, rêveries et autres récits possibles.

Noémie Goudal s’entretient avec Cliff Lauson, commissaire à la Hayward Gallery, Londres.

L’école normale supérieure (ENS) et le BAL s’associent pour un cycle de débats projections consacrés à l’apport de la pensée de Karl Marx chez nombre d’artistes qui depuis quelques années cherchent à revisiter et à traduire le capital en termes visuels.

Depuis la haute Antiquité, les cieux et les corps astraux ont exercé une véritable fascination sur les hommes, et nombreuses ont été les civilisations à tenter d’en sonder les innombrables phénomènes. Le cinématographe n’est pas en reste. En 1937, Jean Painlevé et Achille-Pierre Dufour s’emparent du sujet pour un film éducatif…

Le Bal et l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales (EHESS) s’associent pour un cycle de « rounds » en lien avec les expositions du bal. chaque round fait dialoguer deux artistes et deux chercheurs en sciences sociales sur leurs méthodes et leurs modes de représentation.

Zéro, un, trois, cinq est un huis clos pour deux corps et une ou plusieurs voix s’apprêtant à dire l’oubli et l’absence. Depuis 2004, Edmond Russo et Shlomi Tuizer développent des projets chorégraphiques au sein de leur compagnie Affari Esteri, où les questions du temps, de l’espace et la tension entre individuel et collectif sont mises en jeu.

Adepte des détournements et inventeur de dispositifs, Vincent Epplay expérimente au croisement des arts visuels et de la musique.
Pour cette soirée, il convie le public à une exploration radiographique dont la charge poétique entre en résonance avec les installations de Noémie Goudal.

Comment interroger la portée des textes de Marx dans le monde d’aujourd’hui ? Cette soirée sera consacrée à la projection de deux œuvres récentes Unsupported transit (2011) de l’artiste américain Zachary Formwalt, et Kapital (2013) de l’artiste britannique Isaac Julien.

Les séances explorent trois pistes ouvertes par les séries photographiques de Noémie Goudal : la présence de constructions inattendues au sein de paysages naturels, une fascination pour le céleste, la création d’un univers bouillant à dessein nos perceptions temporelles.