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Quel travail ?! au centre photographique d’Ile-de-France

Avec _Quel travail ?!_ , le centre photographique d’Ile-de-France propose une exposition forte et d’une intelligence rare. De ces chorégraphies immobiles semble émerger l’importance décisive du geste, de l’acte à l’œuvre comme un miroir de proposition artistique.

5

Mercredi
Juin

Une préface

Du fait main au faire image, des images « source » à leurs usages, des idées vagues aux images claires, les artistes réunis dans cette exposition nous invitent à cerner les dynamiques instables de perception et d’interprétation que leurs œuvres sous-tendent, soulignant aussi bien la subjectivité et la responsabilité de celui qui donne à voir que de celui qui regarde.

Adrien Missika — Impressions botaniques

Si Adrien Missika s’inscrit dans la tradition des artistes voyageurs, c’est pour mieux questionner le sens et la notion même de voyage, à un moment où la diffusion vaste et quasi instantanée des images — des guides touristiques aux chaînes de télévision spécialisées sur le sujet — en a profondément modifié les modalités et la signification.

18:00 → 21:00

Vernissage

Une préface

Frac île-de-france, le Plateau

6

Jeudi
Juin

Richard Orlinski — Born Wild

Richard Orlinski sculpte pour sublimer la réalité et créer des œuvres d’art vivantes, belles et intemporelles, qui suscitent l’émotion dans le regard de l’autre. Profondément ancré dans son époque, Richard Orlinski utilise principalement des matériaux contemporains comme la résine et l’aluminium ainsi que le marbre, la pierre et le bronze.

David Lachapelle — Still Life

Réflexion sur la fragilité de la célébrité et du pouvoir du système hollywoodien, la série Still Life interroge notre attrait pour les répliques, les sosies. Ces « natures mortes » humaines aux visages brisés, renvoient à notre fascination pour le spectacle de la déchéance des héros autrefois adulés.

Vincent Barré

« Les petits objets en bronze gardent de leur fabrication dans la cire, parfois associée à des brindilles de frêne, le souvenir des riens dont ils se nourrissent… intentions diffuses qui auraient à voir avec des objets pour le voyage, petites constructions faites de ce qui est prélevé sur place, ex-voto » — Vincent Barré.

Salle d’attente III

Salle d’attente III est le troisième volet d’une série d’expositions basée sur l’idée que les salles d’attente sont des parenthèses spatiotemporelles propices à la contemplation d’œuvres. À la galerie laurent mueller, cette nouvelle expérience réunit 26 artistes sur deux espaces reliés par un escalier.

Sandra Matamoros — Triptyques

Sandra Matamoros est une artiste photo-vidéo qui aime rendre compte du réel de manière poétique et dont le leitmotiv est de sublimer le banal. Elle glane avec son appareil photo des petits détails, des subtilités dans son environnement immédiat. Ses travaux prennent souvent la forme de séries, de suites d’images, évoquant un séquencier, une narration.

Fabien Verschaere — The Novel of the Shegué King

La peinture de Fabien Verschaere est un art des affects. Aucune forme n’est isolée ou autonome. Absolument tout, les éléments organiques tout comme l’inorganique, les êtres et les choses se trouvent en une fusion continuelle, impossible à arrêter.

Torben Ribe — Landscapes and Fruit

Torben Ribe fait des peintures, il fait des sculptures. Il fait tellement de choses différentes que l’ensemble ressemble à des petits environnements et parfois à de vastes environnements. Parfois ses peintures semblent s’être perdues dans le processus. Lanscapes and Fruits est sa 1ere exposition en France.

17:00 → 21:00

Vernissage

Salle d’attente III

Galerie Laurent Mueller

18:00 → 21:00

Vernissage

Franck Rezzak — Transcorp — Annexe

Galerie Nivet Carzon

18:00

Vernissage

Sandra Matamoros — Triptyques

Galerie Derouillon

18:00

Vernissage

Coraline de Chiara — Merapiland

Galerie Perception Park

7

Vendredi
Juin

La Ribot — Despliegue

Danseuse, performeuse, chorégraphe et artiste visuelle, La Ribot développe ses premiers travaux chorégraphiques dans le Madrid des années 1980. Dans l’installation « Despliegue », le plan fixe est projeté verticalement, en plan large, sur le sol. La vidéo est tournée avec une caméra placée à environ 5 mètres au-dessus du lieu de la performance.

Matali Crasset — Voyage en Uchronie

Voyage en Uchronie, cinquième exposition de Matali Crasset à la galerie Thaddaeus Ropac, poursuit cette réflexion autour d’univers expérimentaux. Elle évoque les déplacements de ce groupe dans une colline noire, qui est le lieu de mémoire. Cette montagne magique, lieu d’introspection, nous propose de mettre en perspective nos projets de vie.

Franck Rezzak — Transcorp — Annexe

L’homme est peu à peu devenu parfait, il a traversé les univers de l’institut de beautés. Au passage, il gagne en perfection, perd en sensibilité. Franck Rezzak poursuit sa démarche scientifique à travers les méandres médicalisés de son laboratoire. Les formes organiques de ses œuvres ne doivent pas nous cacher la réelle désincarnation des humanoïdes sur-modifiés.

Coraline de Chiara — Merapiland

Merapiland est le nom de la première exposition personnelle de Coraline de Chiara. Ce projet débute avec le voyage de l’artiste en Indonésie, son pays natal, pour l’année de ses 30 ans. Le titre de l’exposition qui dérive du nom du volcan indonésien Merapi, montre les liens qui se tissent entre le temps du voyage et celui de la création de cette exposition.

David West — Paradis Parfumé

Au cœur des débats sur la fonction de la peinture de son époque, David West se détache de la morale, la proclame toute entière, la destine au beau et non à la vérité. Il éclate l’espace, fait vibrer les corps et la narration, laissant place à la subjectivité de chacun, chaque composition comme autant de visions ambiguës et de témoignages sur notre époque.

18:00 → 21:00

Vernissage

La Ribot — Despliegue

A 20h, grand entretien entre La Ribot et Marie Murraciole, commissaire d’exposition et critique d’art.

CCS — Centre culturel suisse

18:00

Vernissage

Kirill Chelushkin — Iron

Galerie Rabouan Moussion

Mathias Delplanque & Black Sifichi — Performance sonore

Mathias Delplanque et Black Sifichi investissent l’espace d’Ygrec pour une performance cut-up. La voix, nue, directe, amplifiée, traitée, transformée, préenregistrée, diffusée, échantillonnée, éditée, rediffusée, sert de matière première à cette création sonore live jouée sur plusieurs haut-parleurs disséminés dans la galerie.

8

Samedi
Juin

Kirill Chelushkin — Iron

Chelushkin joue avec les textures du monde. Lorsqu’il dessine les Hommes, c’est dans une position brutale et inconfortable. Ses portraits sont empreints des techniques réalistes, mais il souille la toile de taches et de griffures. Ce réalisme cataclysmique nous renvoie à la fragilité de l’être face à un monde qui se dérobe sous ses pieds.

Armando Della Vittoria & Co — E Il Topo à Paris — Scénario d’été

E IL TOPO réapparaît en 2012 après seize longues années d’absence. Depuis, le collectif enchaîne les événements, multiplie les projets et crée des performances qui accompagnent leur publication. L’exposition au Cneai parcourt l’histoire de la revue.

Passeur — Acte 2

Le projet Passeur réunit le travail de 12 jeunes artistes contemporains, qui ont pensé le passage comme une transition, un mouvement temporel, spatial, métaphorique ou physique. Les galeries parisiennes Odile Ouizeman et White Project se sont associées pour proposer deux espaces d’exposition.

Lawrence Carroll — Nothing Gold Can Stay

Choisi par l’artiste, le titre de l’exposition fait référence à un poème écrit par l’américain Robert Frost : célébrant la beauté caduque de la nature, le poème reflète l’esthétique de Lawrence Carroll, en parfaite harmonie avec la périssabilité de toute chose. Le titre cite ainsi le dernier des huit vers de la poésie, où toute aube décline et nul or ne peut durer.

Peter Halley

L’artiste américain Peter Halley, l’un des plus emblématiques de sa génération, s’inscrit dans l’histoire de la peinture contemporaine comme un successeur légitime de l’héritage de l’abstraction américaine. Son iconographie donne à des formes abstraites valeur de diagrammes, faisant référence à l’architecture et à l’organisation sociale.

Dean Monogenis — View Break

View Break renvoie à un terme immobilier spécifique qui définit la limite au-dessus de laquelle les vues environnantes ne sont plus obstruées par les bâtiments. La peinture de Monogenis donne à voir des architectures, le plus souvent modernistes quelques fois contemporaines, dans des environnements naturels, privés de figures humaines.

Hospitalités — Espace culturel Louis Vuitton

Visite privée de l’Espace culturel Louis Vuitton et performance de Gil Yefman. Voyage immobile en terres mouvantes et inconnues, l’exploration de l’identité est une aventure au plus profond de soi qui, des rivages de l’intime à la découverte de l’Autre, repousse à l’infini les limites de la connaissance et de la conscience.

Hospitalités — Cneai = centre national édition art image

Le visiteur est invité à parcourir un scénario en six expositions : Les aventures d’Arthur, Odile et Franz, les éditions de Lubok Verlag, One Sculpture a Day de David de Tscharner, Antoine Poncet présente également deux études sur des timbres édités en 1930 pour soutenir les « chômeurs intellectuels » enfin François Aubart réunit des travaux d’artistes.

17:00 → 21:00

Finissage

Julien Nédélec — Les récits proches mentent

Signature du livre Titrer et de la nouvelle édition augmentée de Feuilleté.

Florence Loewy

17:00 → 22:00

Vernissage

Passeur — Acte 2

Galerie White Project

9

Dimanche
Juin

Matthieu Saladin — Orientation, 2011-2013

Pour « Orientation », chaque carte reproduit une rose des vents indiquant le nord et doit être disposée de telle sorte que l’orientation soit la bonne. Des piles de ces cartes sont laissées à disposition dans différents lieux culturels, artistiques et touristiques, tels des flyers d’orientation.

Matthieu Saladin — There’s A Riot Goin’ On, 2013

There’s A Riot Goin’ On  est un morceau absent du disque éponyme de Sly & the Family Stone paru en 1971. Simplement indiqué par son titre sur la pochette, il laisse entendre dans son mutisme une révolte dégagée de tout manifeste, qui semble ne pouvoir poindre que dans les interstices.

Matthieu Saladin — Pile ou face

Installation composée de deux éléments, une Pièce de 1 euro tournant rapidement sur elle-même sur sa tranche, comme une toupie et un disque 45 tours en sillon fermé donnant à entendre le son d’une pièce tournant sur elle-même, jusqu’à son vacillement

Matthieu Saladin — La production de l’espace

Logiciel programmé pour appeler de manière aléatoire les cabines de téléphone public du Val d’Orge (81 cabines), une cabine à la fois, à chaque fois que le CAC reçoit un email. Si une personne décroche, le logiciel annonce l’adresse de la cabine, puis lit le message électronique reçu.

Hospitalités — Galerie municipale Villa des Tourelles

Rdv à la conque de la Villa des Tourelles autour de la peinture « Centre de gravité », en présence de l’artiste Olivier Nottellet avec une surprise de Mathieu Godefroy au violon. La « conque » — un coquillage utilisé comme instrument de musique à vent — aussi définie « Théâtre de plein air » constitue un édifice monumental du patrimoine de Nanterre.

13:00

Vernissage

Matthieu Saladin — There’s A Riot Goin’ On, l’exposition

CAC Brétigny

Hospitalités — Beaux-arts de Paris

Visite privée de l’exposition « L’Ange de l’Histoire », première exposition de Nicolas Bourriaud. Les galeries d’exposition des Beaux-arts de Paris reprennent leur nom historique de « Palais des Beaux-arts ». Le bâtiment de 1000m2 a été entièrement repensé pour accueillir une nouvelle formule de programmation qui reflète l’identité de l’école.

Rencontre entre Vincent Debanne & le philosophe Alain Brossat

En relation avec les séries photographiques de Vincent Debanne, 
le philosophe Alian Brossat et l’artiste tenteront 
de procéder à une description des régimes de violence contemporains, 
des violences invisibles et des violences surexposées, appliquée plus particulièrement aux architectures du pouvoir ou du divertissement de masse.

Hospitalités — Jeu de Paume

À l’occasion d’Hospitalités, le Jeu de Paume a proposé à Kenneth Goldsmith une lecture-performance de son ouvrage « Je ne me tourne vers la théorie qu’après avoir réalisé que quelqu’un a consacré toute sa vie à une question qui m’avait à peine traversé l’esprit jusqu’alors ». À l’issue de cette lecture, Goldsmith dialoguera avec Mathieu Copeland.

10

Lundi
Juin

Matthieu Saladin — Opinions, 2013

Le livre « Opinions » reprend cinquante sondages réalisés depuis le début du XXIe siècle par les principaux instituts de sondage français, touchant aussi bien à des questions économiques et politiques que sociales et culturelles. Les pourcentages des réponses données reconfigurent la largeur des bandes du drapeau français, en conservant toutefois ses proportions.

11

Mardi
Juin

Penone Versailles

Le Château de Versailles accueille l’artiste italien Giuseppe Penone pour une grande exposition d’art contemporain présentée principalement dans les jardins à la française ainsi que dans le Château.

Félicie de Fauveau — L’amazone de la sculpture

Le personnage de Félicie de Fauveau (1801-1886) est aussi emblématique qu’il est unique. Nostalgique d’une époque qu’elle n’a pas vécue, royaliste, catholique, célibataire et féministe, cette sculptrice a engagé sa vie et son art pour défendre une utopie politique s’exprimant avant tout par l’image mise au service de l’Histoire.

Florent Lamouroux — Posturb

Magali Lefebvre — Moduli, und so weiter, usw, Komposition

L’ange du bizarre — Le romantisme noir de Goya à Max Ernst