Choi Myoung Young
Né à Haeju, Hwanghae-do, en 1941, Choi fit défection vers la Corée du Sud pendant la guerre de Corée et grandit à Gunsan et Incheon. En 1957, il commença à étudier l’art à l’École normale nationale d’Incheon sous la direction du maître artiste Chung Sanghwa, après quoi il intégra en 1960 l’École des beaux-arts de l’Université Hongik pour étudier la peinture.
Après avoir obtenu son diplôme universitaire en 1964, Choi passa le reste de la décennie en tant que membre des groupes artistiques Origin Society (1963-1993), Korean Avant-Garde Association (A.G., 1970-1973) et École de Séoul (1975-1999), et participa à des événements tels que la Biennale de Paris (1967) et la Biennale de São Paulo (1969) pour faire ses premiers pas dans la scène artistique.
Depuis le milieu des années 1970, Choi a exploré de manière persistante l’utilisation de son corps et de la relation entre le plan du tableau et le médium de la peinture sous le thème de « plans conditionnels », répétant et variant les actions physiques sur la surface plane pour comprendre l’existence picturale. Au milieu des années 1970, l’artiste produisit ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de séries « papier de verre » et « empreintes digitales ».
« Dans mon travail, j’impose des conditions à mon processus de peinture pour aider les tableaux à atteindre leur état fondamental, qui est finalement un plan plat ». — Choi Myoung Young
Tout au long des années 1980 et 1990, les mouvements répétitifs de Choi prirent des orientations verticales et horizontales pour se solidifier en tant que méthodologie et style uniques.
Choi utilise souvent l’expression « monotone » pour décrire ses œuvres. La création d’un espace superficiel composé d’unités régulières — en effectuant des actions répétitives à l’intérieur du cadre de la toile — peut être considérée comme un acte quotidien de validation de l’existence.
La toile ne distingue plus l’art et la vie et par là cesse de les restreindre. Tout comme le corps et l’esprit ne sont plus sujets à distinction, le plan conditionnel est désormais une « plateforme » existentielle, un espace infini qui sert à entrelacer et révéler les actions répétitives de l’artiste. C’est précisément pourquoi le monde créatif de Choi est une démonstration de « maîtrise de la monotonie », quelque chose qui s’écoule inlassablement vers d’infinies variations.
Source : galerie Almine Rech
Choi Myoung Young
Contemporain
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