L’artiste brésilien Henrique Oliveira (né en 1973) transpose la déliquescence dynamique des banlieues de São Paolo, sa ville natale. Que ce soit dans sa peinture, ses sculptures ou ses installations, Oliveira parvient à libérer une série de formes, de textures et de couleurs pleines de vie, dont l’aspect organique est à la limite du parasitique. Il associe la chair même de sa ville natale en utilisant du bois de « tapumes », c’est à dire de palissades, à de nombreuses références à l’histoire de l’art et à la science. (…) À la fois instantanés de ‘favelas’ brésiliennes et évolution cohésive du Color Field Painting, les Penetrables exposés par Oiticica à la Whitechapel Gallery de Londres en 1969 représentaient des environnements vivants au sein d’un microcosme. D’une manière très semblable dans l’œuvre d’Oliveira, « le geste devient paysage », ou toujours selon lui, « des environnements fluides, de petits univers intégrés à d’autres univers. »
Lillian Davies
Sous la forme d’une sculpture spectaculaire, envahissante et gordienne, Henrique Oliveira joue avec l’architecture du Palais de Tokyo pour en faire surgir une œuvre qui joue avec le végétal et l’organique. Le bâtiment lui-même semble être la matrice qui a donné naissance à ce volume en bois de « tapumes », matériau utilisé en particulier dans les villes au Brésil pour construire les palissades de chantier.
Henrique Oliveira, Baitogogo, 2013
Bois de tapumes de branches d’arbres — 7 × 12 × 21 m
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Henrique Oliveira, Baitogogo, 2013
Bois de tapumes de branches d’arbres — 7 × 12 × 21 m
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Henrique Oliveira, Baitogogo, 2013
Bois de tapumes de branches d’arbres — 7 × 12 × 21 m
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Henrique Oliveira, Baitogogo, 2013
Bois de tapumes de branches d’arbres — 7 × 12 × 21 m
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Henrique Oliveira, Baitogogo, 2013
Bois de tapumes de branches d’arbres — 7 × 12 × 21 m
Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Henrique Oliveira, Transarquitetonica, 2014, 2014
Wood, bricks, mud, bamboo, PVC, plywood, tree branches and other materials — 5 × 18 × 73 m
Museu de Arte Contemporânea, São Paulo — Brazil — photo: Everton Ballardin
Like his previous works, Transarquitetonica was built from ‘tapumes’, which reference the wooden construction fences seen in the city of São Paulo, Brazil. Henrique Oliveira uses this flexible material to make the man-made cave system look like a set of roots from the outside. This work recreates the feeling of walking through a system of gigantic, hollow roots and immerses its viewers by letting them explore its wooden chambers and become lost within the cavernous interior.
« It’s wood that has been taken from nature, has been cut down into geometric structures, and they have been used by society and discharged. And I take it back and I rebuild forms there again, creating true nature forms. It’s bringing back the tree aspects to the material, » explained the artist. « It’s not just an object, it’s an experience. »