Natacha Nisic — Portfolio — Slash Paris

Le catalogue de gestes constitue un répertoire des gestes du quotidien, des gestes des mains en particulier. Ce sont des gestes de femmes, d’hommes, d’enfants ou de personnes âgées. Pour chacun, il s’agit d’observer une façon d’être, une articulation particulière des gestes et du langage, des gestes et du travail, des gestes et de la pratique du quotidien.
Chacun est filmé de façon rigoureuse sur les lieux de son activité. Les éléments du Catalogue de gestes sont en films Super 8. Ils sont ensuite filmés en vidéo ou photographiés. L’ensemble de ces images constitue une banque de données très riche et non exhaustive (il ne s’agit pas d’un travail sociologique ou scientifique, même si la démarche y fait référence). Le catalogue est en perpétuelle évolution, de nouveaux films viennent sans cesse se greffer aux anciens. Il ne constitue pas un objet fini, mais un ensemble ouvert.

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Trailer Catalogue de Gestes VA from Natacha Nisic on Vimeo.

f, like Fukushima (2013). Two years after the disaster, she travels to Fukushima and looks at the landscapes, villages and people who have suffered the ravages of the tsunami and the radiation from the power station. Thanks to a device consisting of a 25-metre tracking shot and 30-centimetre wide vertical mirrors arranged at different intervals, the artist allows the viewer to see the field and the reverse field, the before and after, at the same time. When the camera passes in front of a mirror, a moving image of the counter-field moves in a horizontal travelling shot in the opposite direction across the width of the mirror. It constitutes, without trickery, the play of one image in another, of one movement in another, of a landscape and its opposite. The device makes it possible to conjugate the time of the displacements and the spaces in a single glance.

Meeting Nakamura Take, Japan’s last blind Itako shaman, Natacha Nisic and historian Ken Daimaru create a dreamlike fresco about cultural heritage and its function in the places affected by the disaster. Taking up the mythical dimension of Japanese plays, they weave legends and documentary narratives. The desire to make peace with the dead motivates each of those who visit an Itako. How to make peace with the legacy of the disaster? On this trip to Osoresan, we discovered a touching, smiling and open woman. We realized that Take Nakamura is a monument of Japanese history. Very precious, rare and fragile. A bit of our humanity.
With the participation of Take Nakamura. Actors: Chiten — Satoko Abe, Fumie Kubota, Yohei Kobayashi, Kyoko Takenaka. Mika Shigemori

« Plutôt mourir que mourir » emmène le spectateur dans une expérience de la durée du conflit 14-18 et de son caractère traumatique par le biais d’une incise dans une histoire singulière, celle de l’historien d’art allemand Aby Warburg et sa plongée dans la psychose suite à la déclaration d’Armistice en 1918. C’est au cœur de la folie d’un homme, au sein de son théâtre de la peur et de la cruauté, que l’expérience de la violence pourra être exprimée.

In e (2009), which means image in Japanese, the artist tells the story of a trip to northern Japan, near Fukushima, in search of an inaccessible territory scarred by the June 2008 earthquake. Natacha Nisic substitutes the images of the earthquake with those of its repercussions on the place and its inhabitants. This narrative is presented in the form of an installation of three projections that alternately function as a sound score.

Le catalogue de gestes constitue un répertoire des gestes du quotidien, des gestes des mains en particulier. Ce sont des gestes de femmes, d’hommes, d’enfants ou de personnes âgées. Pour chacun, il s’agit d’observer une façon d’être, une articulation particulière des gestes et du langage, des gestes et du travail, des gestes et de la pratique du quotidien.
Chacun est filmé de façon rigoureuse sur les lieux de son activité. Les éléments du Catalogue de gestes sont en films Super 8. Ils sont ensuite filmés en vidéo ou photographiés. L’ensemble de ces images constitue une banque de données très riche et non exhaustive (il ne s’agit pas d’un travail sociologique ou scientifique, même si la démarche y fait référence). Le catalogue est en perpétuelle évolution, de nouveaux films viennent sans cesse se greffer aux anciens. Il ne constitue pas un objet fini, mais un ensemble ouvert.