Éric Baudart — Ralentir le vent — Le Crédac, Centre d’art contemporain d’Ivry — Exposition — Slash Paris

Passé : 21 avril → 2 juillet 2023

La démarche d’Éric Baudart s’apparente à celle de l’artiste « flâneur » telle que définie par Baudelaire dans Le Peintre de la vie moderne (1863) : “[artiste] de la circonstance et de tout ce qu’elle suggère d’éternelle”.

Baudart porte une attention particulière aux objets et aux détritus issus de la vie urbaine post-industrielle : des ressorts de matelas, les pales d’un ventilateur obsolète et fatigué, une accumulation d’affiches de concert, ou encore, le mécanisme d’un jouet pour enfant.

Vue de l’exposition personnelle d’Eric Baudart, Ralentir le vent, au Crédac, Ivry-sur-Seine, 2023 © Photo Marc Domage / Le Crédac

Avec quelques gestes simples comme l’application d’une couleur, une déformation ponctuelle, ou tout simplement le déplacement de l’objet de son milieu et son intégration dans l’espace artistique, le sculpteur révèle le potentiel esthétique et poétique de ces éléments.

Pour Ralentir le vent, Éric Baudart présente une série de pièces inédites salle 1 et 2 du Crédac, invitant le ou la spectateur•rice à appréhender différemment l’espace et le temps à travers l’expérience de formes et de motifs pourtant génériques.

Commissariat : Claire Le Restif

Vue de l’exposition personnelle d’Eric Baudart, Ralentir le vent, au Crédac, Ivry-sur-Seine, 2023 © Photo Marc Domage / Le Crédac

Éric Baudart est né en 1972, il vit et travaille à Paris. Il a présenté son travail dans le cadre d’expositions personnelles au centre d’art contemporain Les Tanneries à Amilly en 2020 ; des solo show à la galerie Christophe Gaillard (2022), et à la galerie Valentin (2019 et 2017) à Paris ; à la galerie Édouard Malingue (2018 et 2017) à Hong-Kong et Shanghai ; à la Fondation d’Entreprise Ricard (2011) ; et à La Verrière, Fondation d’Entreprise Hermès, Bruxelles (2008). Il a récemment participé à Les métamorphoses urbaines lors de Lille 3000 — Utopia à Lille (2022), Sur les cendres de l’hacienda, au Printemps de Septembre à Toulouse (2021), à Dans l’œil de Daniel Pommereulle à la galerie Christophe Gaillard (2021), et à La vie des tables au Crédac (2020-2021).