Heel Turn — Réda Boussella, Zoé Chataignon et Yannis Mohand Briki — Maison populaire — Exposition — Slash Paris

Encore environ 2 mois : 24 septembre → 13 décembre 2025

Heel Turn — Maison populaire, Montreuil Dernier volet du triptyque d’expositions Breaking Kayfabe entamé il y a quelques mois à la Maison Populaire de Montreuil qui emprun... 2 - Bien Critique

Artistes : Réda Boussella, Zoé Chataignon et Yannis Mohand Briki

Heel Turn explore les glissements moraux, les renversements de rôle et les stratégies de contournement que les artistes activent face aux attentes — celles du public, de l’institution, de leur propre image. Emprunté au lexique du catch, le « heel turn » désigne le moment où le héros bascule du côté obscur. Ce retournement, loin de trahir, révèle ce que Roland Barthes nomme « le salaud parfait » : une figure qui ne déçoit jamais parce qu’elle incarne pleinement ce qu’on attend d’elle. Mais que se passe-t-il quand l’artiste refuse ce rôle assigné ? Cette exposition présente le travail plastique de trois artistes issus de la jeune création contemporaine : Réda Boussella, Zoé Chataignon et Yannis Mohand Briki.

Commissariat : Camille Martin — Installation Scénographique : Harold Lechien — Graphisme : Clémence Rivalier

À propos du cycle d’exposition BREAKING KAYFABE de Camille Martin :

Le Centre d’art de la Maison Populaire à Montreuil accompagne de jeunes artistes, depuis 1995, dans des projets d’expositions d’art contemporain. Les commissaires en résidence sélectionné·es à l’issue d’un jury populaire, sont invité·es à la réalisation d’un cycle de 3 expositions. Pour son cycle 2025, la Maison pop a le plaisir de confier sa programmation à la commissaire invitée Camille Martin.
Intitulé BREAKING KAYFABE, en référence à une pratique du catch qui consiste à maintenir l’illusion de réalité, ce cycle présente des artistes issu·e·s de la jeune création francophone travaillant sur les dynamiques fictionnelles existantes au sein de l’espace d’exposition.
Prenant comme appui théorique le jargon catchesque, la proposition curatoriale permet de décrypter et d’expliciter l’artificialité du monde de l’art.
L’artiste et scénographe Harold Lechien est invité sur toute la durée du cycle pour penser une installation scénographique modulaire permettant au public de s’interroger sur sa propre complicité dans le jeu de l’illusion. Pour la résidence de création numérique, Yannis Mohand Briki a mené des actions artistiques et territoriales avec de jeunes adhérent·es des cours robotique et 3D à la Maison pop. Ces ateliers du projet « Après la tempête » ont donné lieu à la création d’un film collectif. Artiste du troisième volet d’exposition, il présente son œuvre produite dans le cadre de sa résidence Briskra Palm.