Imagetexte4
Exposition
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Passé : 16 février → 27 avril 2016
L’art d’hier, l’art de demain et quelques notes sur les deux
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« La relation entre l’image et le texte va au-delà, ici, de celle d’une illustration accompagnant un texte : l’image est partie intégrante du texte, elle n’est intelligible qu’au sein du texte, de même que le texte n’est lisible que dans son rapport à l’image. Image et texte ne sont pas deux langages interchangeables, mais ils ne peuvent produire du sens qu’en tant que deux systèmes de signes distincts et reliés. Le sens émerge, justement, de l’union de ces deux médiums. » Cette citation date du siècle dernier, elle devrait désormais être intemporelle.
Écrire ou dessiner. Assis sur une chaise en fer, au jardin du Luxembourg, j’écris, je note des choses dans un carnet, sur un bloc-notes pour esquisses, au format in-folio par exemple : tout le monde respecte cela, ou bien on passe inaperçu. Mais si je fais des esquisses ou si je dessine dans ce même carnet, mon geste attire les regards. Des passants s’arrêtent, jettent un coup d’oeil pardessus mon épaule, d’autres commentent ce qu’ils voient, donnent des conseils. Si je dessine un poisson ou une casserole, d’aucuns seront contrariés ; j’ai fait cette expérience. Ce qui est imprimé, bien sûr, mais aussi l’acte de dessiner, est une chose publique, écrire ne l’est pas. Getting old sucks (Leon Golub). Sur une grande toile de 1998, on voit une lionne grandeur nature allongée, elle grogne ou elle baille. Il se trouve que la bête féroce tient, à son insu, une pancarte entre les pattes et fixe le spectateur : Getting old sucks, « Vieillir ça pompe », lit-on sur la pancarte. Leon est le lion, il avait soixante-seize ans lorsqu’il peignit ce tableau et il allait vivre six ans de plus. Ce tableau est probablement plus qu’un autoportrait, il est peut-être un testament, suggéré par l’inscription.
Écriture et image, dans la publicité, dans la presse, cette symbiose va de soi, oui, elle est même le fondement de tout message, de toute mise en forme, sans quoi les médias ne pourraient être aussi agissants. Il en va ainsi des enluminures ; là aussi l’interaction des deux moyens d’expression, image (ornementation, lettrines, miniatures) et texte, est indispensable, elle définit le livre d’heures, tout comme la bande dessinée, l’encyclopédie, le livre pour enfants. Les arts plastiques seraient-ils à ce point « adultes » pour que les textes dans l’image soient une exception réclamant un commentaire ? La question semble justifiée.
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Vernissage Samedi 13 février 2016 18:00 → 21:00
Programme de ce lieu
Les artistes
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Horst Haack
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Lidia Syroka
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Clara Citron
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Matthew Couper
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Leila Danziger
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Alan Davie
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Jean Paul Marcheschi
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Gilles Privé