The World Is Not As I See It (suite) — Galerie Dominique Fiat — Exposition — Slash Paris

Passé : 7 → 28 juillet 2012

Sur une proposition de CulturesInterface, la galerie Dominique Fiat présente au printemps l’exposition The World is not as I see it, qui se déploiera dans deux lieux : la galerie Dominique Fiat et un espace privé dans le 10ème arrondissement.

Cette collaboration inédite avec une structure professionnelle de production et de diffusion d’art contemporain basée à Casablanca s’articule autour d’un engagement et d’un intérêt communs auprès de la scène émergente marocaine.

La galerie Dominique Fiat accueille Nawal Slaoui en charge du commissariat de cette exposition réunissant Zineb Andress Arraki, Amina Benbouchta, Hicham Berrada, Simohammed Fettaka et le dramaturge Driss Ksikes.

The World is not as I see it est une exposition collective qui entend passer derrière le miroir de la vie sociale. Elle présente une thématique socioculturelle très actuelle autour des questions de vie intime/vie publique, intérieur/extérieur, autodétermination/ingérence, réconciliation/dénonciation, épanouissement/enfermement. Il y est question de l’individualité souvent mise à mal par le rapport à l’autre. Le souci de ne pas déplaire, de se modeler pour plaire, d’appartenir au groupe, de se fondre dans la société. Autant de préoccupations qui, dans une acceptation consciente, conduisent l’homme à se dédoubler, à s’aliéner. Un conditionnement accentué par le regard inquisiteur et le jugement d’autrui qui a pour conséquence le confinement physique, moral et spirituel de l’individu. Jean Cocteau disait « il est difficile de se former, se réformer encore plus. » Commençons simplement par interroger ce qui semble tellement aller de soi : comment ? où ? quand ? pourquoi ? Observons nos actions dans la vie quotidienne. Cette mise en perspective est l’approche adoptée par Amina Benbouchta, Simmohamed Fettaka et Driss Ksikes. Une expérience inaugurale du face à face qui à la fois dénonce l’extérieur aliénant et annonce une possible reconnexion avec soi, et au-delà, avec l’invisible. Zineb Andress Arraki fabrique pour cela un filtre de lecture, alors que Hicham Berrada invente un langage de forme, de couleur et de son où chacun peut laisser son imaginaire s’exprimer et donner vie à des perceptions bien réelles.