MOVE!
Exposition
MOVE!
Passé : 22 janvier → 24 février 2011
La galerie L MD s’installe dans le Marais. A l’espace d’exposition, s’ajoute un salon project room et un studio. Dans celui-ci, les artistes en résidence sont encouragés à la production d’œuvres in situ et à être physiquement présents dans l’espace de la galerie.
L MD représente aussi bien des artistes émergents que confirmés dont le travail, peu ou pas montré en France, promet de s’inscrire dans son paysage. Très cosmopolite, L MD entend provoquer des interactions multiples entre la scène européenne et française tout en se tournant régulièrement vers la production asiatique et américaine. Pour sa réouverture, L MD est heureuse de présenter MOVE!, une exposition des artistes de la galerie et en invité Kengo Nakamura.
Les photographies de Marisa Baumgartner (1980, USA) fixent les paysages à travers une trame (grillage, pixel, voile, vitre…). Ses images indirectes donnent ainsi à voir une architecture restructurée et minimaliste.
Les natures mortes et sculptures de Hae Sun Hwang (1969, Corée) se composent d’objets actuels qui reformulent avec douceur l’espace dans lequel ils se déploient, grâce à un jeu de transparences et de diagonales.
Maiko Kobayashi (1977, Japon) peint des personnages sensibles et fragiles dont l’infinité de représentations expressives témoigne de son propre état émotionnel.
Les dessins de Fay Ku (1974, Taîwan) mêlent le maniérisme naturaliste chinois et une audace du sujet dont la figure féminine est le catalyseur.
Gabriela Maciel (1977, Brésil) fait de la multidisciplinarité une force artistique dont le vocabulaire s’enrichit volontiers de matière plastique et d’interventions performatives.
C’est avec un humour iconoclaste que Kengo Nakamura (1969, Japon) interprète l’héritage des classiques de l’histoire de l’art occidental à travers les références actuelles de la vie quotidienne japonaise.
L’étrange monde de Bahareh Navabi (1985, Iran) figure au crayon et à l’encre une galerie de portraits à l’expressionisme frappant. Tous ces visages sont des présences et des réminiscences permanentes.
Polixeni Papapetrou (1960, Australie) anime ses photographies de contes sur fond de décors naturels. Les scènes se peuplent de personnages infantiles et carnavalesques qu’un éclairage direct transporte hors du temps. Des séries en noir et blanc réalisées en studio viennent compléter cet univers fantasque de rêves et d’inconscient.
Le temps qui passe, la vie qui cesse et se renouvelle est le sujet central des œuvres de Motoi Yamamoto (1966, Japon). Les installations de sel et les photographies en sont les éphémères langages.
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Vernissage Samedi 22 janvier 2011 à 14:00