Art / Architecture : jonctions et disjonctions — L’espace suburbain comme un art de tranchée — La Maréchalerie, centre d’art contemporain — Conférence — Slash Paris

Passé : Mercredi 14 décembre 2016 à 18:00

Cet automne le cycle de débats Manèges invite artistes, architectes et théoriciens à explorer les connexions, les correspondances et les fractures, entre art contemporain et architecture contemporaine.

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Certains artistes fusionnent leur recherche à la réalisation architecturale, d’autres inscrivent leur lecture critique au sein même de l’espace architectural construit, certains architectes élaborent quant à eux des bâtiments à la frontière du concept ou du geste artistique ; le cycle Art/Architecture : jonctions et disjonctions propose de créer des moments de dialogue entre disciplines et disciples travaillant sur des thématiques proches de leurs champs respectifs ; ou de générations différentes impliqués dans une démarche contraire ou complémentaire.

Quatrième rencontre

Bruce Bégout, philosophe
Laurent Tixador, artiste
Modération : Jérôme Poret, artiste

A La Colonie
128 rue Lafayette, Paris (10ème)
Métro : Gare du Nord ou Poissonnière

Entrée libre

Dans un univers hyper organisé où les individus n’ont plus à se préoccuper de leurs besoins et sont presque déchargés de leur liberté. Comment peut-on trouver des territoires d’expérience concrète à l’ère du flux et du cloud ? Où s’affranchir de toute décision est le leitmotiv ? Ce dernier débat tentera d’y répondre avec Laurent Tixador et Bruce Bégout.

Bruce Bégout philosophe et écrivain a publié des essais explorant le monde urbain et le quotidien de la « suburbia », le motel, Las Vegas. Il questionne l’illimité des espaces urbains et son infinitude comme source d’angoisse. Des formes d’aliénations partagées dociles à domicile.

Laurent Tixador travaille avec ce que son environnement immédiat lui offre (ce qu’il aime à appeler le matériau opportuniste). Dans ses œuvres il met un point d’honneur à recourir à des technologies simples, à tester aussi bien un geste architectural que sa capacité à
s’adapter à des conditions inconnues. Ses projets s’inscrivent en outre dans le déplacement. L’acte performatif de la marche fait œuvre tout comme son récit. Sorte de « journal de bord », ses œuvres révèlent ensuite les traces photographiques, filmiques et des objets fabriqués ou récupérés lors de ces « périples ».