Biennale de Belleville 2

Evénement

Dessin, installations, nouveaux médias, peinture...

Biennale de Belleville 2

Passé : 15 septembre → 20 octobre 2012

Emanuel rossetti original grid Biennale de Belleville — La belle histoire Du 15 septembre au 20 octobre, la biennale de Belleville organise sa seconde édition. Expositions, projets in situ, ateliers d’artistes, tour d’horizon d’un événement ancré dans l’histoire.

La 2e édition de la Biennale de Belleville aura lieu du 15 septembre au 20 octobre prochains, investissant le Pavillon Carré de Baudouin, le CENTQUATRE, des lieux associatifs, des ateliers d’artistes, ainsi que l’espace public. Pendant un peu plus d’un mois, ce quartier multiculturel devient un terrain d’expérimentations artistiques ouvert sur la scène nationale et internationale à travers des expositions, des interventions d’artistes et des projets inédits.

Des expositions

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Sam Durant, Question Intervention, 2005 Peinture en spray sur miroir — 120 × 240 cm Collection privée

Au Pavillon Carré de Baudouin

Circumrévolution

Commissariat Patrice Joly et Aude Launay

Du 15 septembre au 20 octobre et du mardi au samedi de 11h à 18h, au 121 rue de Ménilmontant Paris 20e

En 1919, Tatline projetait d’ériger un monument fabuleux, la Tour de la IIIe Internationale, à la gloire du mouvement révolutionnaire qui touchait alors à son apogée et de l’art nouveau qui représentait un aboutissement de l’utopie artistique. La tour aux proportions démesurées devait s’élever plus haut dans le ciel de Petrograd que la Tour Eiffel et, outre le fait d’avoir la forme d’une spirale ascendante, elle aurait été construite sur un immense plateau en rotation… Ce rappel historique pour montrer que l’idée n’est pas neuve d’associer ces deux dimensions de la révolution : la rotation et l’acmé historique, et que les artistes ont souvent cherché à doter l’utopie d’une empreinte formelle puissante. De nos jours, de tels projets de marquage de l’espace social par la forme artistique sont difficilement envisageables ; il n’en demeure pas moins que les deux principes sont toujours fortement entremêlés, quasi indissociables, même si l’art et la politique ont, depuis le siècle dernier, montré que leurs trajectoires étaient résolument divergentes.

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Emanuel Rossetti, Untitled, 2010 Impression Epson DuraBrite — édition de 3

« Circumrévolution » est donc basée sur la double polarité du mot révolution. Le but n’est pas d’instaurer une posture morale ou d’amener une quelconque lecture cynique sur le devenir des révolutions : les commissaires se placent du point de vue de l’étymologie de ce terme à l’ambivalence fondamentale. L’exposition se fonde sur cette dualité pour instiller un va-et-vient entre les deux acceptions parfois réunies, à de rares exceptions, au sein d’une même œuvre, comme dans la vidéo de Claire Fontaine A fire is a fire is not a fire où le rapport à la circularité est matérialisé par la boucle vidéo — autre figure de la révolution — tandis que le « sujet » du film semble bien être la combustion de la banlieue, à moins qu’il ne soit justement cette idée de retour perpétuel au même, à cet embrasement cyclique des classes populaires… Autre exemple de ces exceptions, celui d’une œuvre de Sam Durant, mobile composé de couvercles de poubelles oscillant autour d’un axe — référence évidente à l’époque de 68 où ces objets pouvaient servir de boucliers improvisés — qui unit ces deux principes d’une révolution cinétique et d’une révolution effusive… D’autres œuvres feront plus directement référence à l’événement politique, comme ce Jardin Révolutionnaire avec moins de couleurs et plus de fleurs d’Alexandre Périgot, dans lequel l’artiste reprend la tradition de donner aux révolutions des noms de fleurs pour en réaliser une composition monumentale, véritable réservoir poétique pour les révolutions à venir. À l’opposé, les tores d’Emanuel Rossetti, le Loading… (Full Screen) d’Hugo Pernet et le From Zero to Infinity de Julien Nédélec oscillent entre révolution numérique, physique et métaphysique, questionnant au passage le statut de l’œuvre face à sa reproductibilité technique. Entre les deux, la vidéo d’Andrea Merkx se réfère à une révolution plus prosaïque qui a secoué le Paris du XIXe siècle avec le baron Haussmann, en attendant que l’utopie urbaine mise en œuvre dans la vidéo de Blaise Parmentier, Chromiphérie, ne devienne réalité…

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Alexandre Périgot, Jardin révolutionnaire avec moins de couleurs et plus de fleurs (détail), 2010 De fleurs (détail), 2010. Collection du Frac des Pays de la Loire — Courtesy galerie Suzanne Tarasieve, Paris

Au Treize

Caravansérail — énergie-plus-exposition

Une proposition du Commissariat

Du 17 octobre au 17 novembre et du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous, au 24 rue Moret, Paris 11e.

Des caravansérails forteresses-refuges ancestraux de la culture nomade aux manuels d’intégration des nouveaux employés d’une florissante entreprise de jeux vidéos en passant par les Palais Sociétaires décrits par Charles Fourier au XIXe siècle, le Commissariat s’empare, le temps d’une exposition, du principe d’hospitalité comme cas d’école propice à éprouver son propre fonctionnement d’artist-run-space.

Sculptures habitables issues d’une dérivation de l’énergie d’une troupe de danseurs ; manifeste liant le succès d’un projet artistique aux desiderata d’un tech-addict ; objets extra-artistiques témoignant de modalités singulières pour penser le travail en groupe dans le monde de l’entreprise ; l’exposition collective Caravansérail énergie-plus-exposition propose un témoignage vivant et transversal du désir d’allier efficience et équité.

Le Commissariat est une structure de production d’exposition d’art contemporain fondée en 2006 par Fayçal Baghriche, Matthieu Clainchard, Dorothée Dupuis et Vincent Ganivet puis dirigée de 2008 à 2011 par le commissaire d’exposition Damien Airault. Depuis 2012, les artistes Mathis Collins, Caroline Mesquita, Nicolas Muller, Sébastien Rémy et Cyril Verde forment la nouvelle équipe.

SELF-PORTRAIT BANK’s Archives & Extras — 1991-2003

Une proposition de Gallien Déjean

Du 18 octobre au 3 novembre, du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous, au 24 rue Moret, Paris 11e.

Durant une décennie, les installations chaotiques, les expositions bric-à-brac, les faux tabloïds et les flyers irrévérencieux que BANK a produit se sont attaqué à la scène britannique des années 1990.

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Créé par de jeunes diplômés en écoles d’art, BANK est un groupe d’artistes aux contours fluctuants puisque ses effectifs n’ont cessé d’évoluer au fil des années. Entre 1991 et 2003, BANK a organisé une vingtaine d’expositions collectives. La plupart ont eu lieu dans les espaces que le groupe a créé à Shoreditch, dans l’est londonien (Bankspace, Gallerie Poo-Poo). Comme son nom l’indique, BANK a parodié les activités entrepreneuriales pour dénoncer le marché de l’art. Le groupe a développé un art du paradoxe qui revendique une posture ironique, nihiliste et mégalomane. Une auto-promotion efficace mise au service d’un goût prononcé pour la provocation régressive et scatologique. Les projets de BANK ont été des charges virulentes, parfois controversées, contre les consensus esthétiques, les discours dominants et l’hypocrisie culturelle.

Cette exposition est soutenue par Fluxus, Franco-British Fund for Contemporary Art.

A Shanaynay

Vous foutez-vous de nous ? Vous ne ne vous en foutrez pas longtemps

Du 15 au 22 septembre, du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous, au 78 rue des Amandiers Paris 20e.

Shanaynay est heureux de participer à cette seconde Biennale de Belleville, événement qui donne visibilité à tout un vivier d’artistes et de galeries qui ont en commun un fort ancrage dans leur environnement. En choisissant local et révolution comme directions, les commissaires de la biennale pointent un ensemble de théories et pratiques révolutionnaires.

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Valentin Boure, Jambes, 2011 Film couleur, 16 mm Courtesy de l’artiste et Shanaynay

Présenter pour la manifestation de septembre 2012 des forces artistiques estampillées « révolutionnaires », relevant de l’agitprops, de l’avant-garde ou des néo-avant-gardes, pourrait être un choix. Mais ce serait oublier ce que dit Vaneigem dans le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations (dont le dernier chapitre fournit le titre de l’exposition) :

« Les anthologies sont pavées de textes d’agitation, les musées d’appels insurrectionnels ; l’histoire les conserve si bien dans le jus de leur durée qu’on en oublie de les voir ou de les entendre. »

Tout moment contestataire se fonde sur une rupture initiale, mais sa consécration en -isme stoppe son avancée et l’épuise dans la répétition. Le terme révolution perd son sens de radicalité pour endosser sa deuxième acception : le retour sur soi par bouclage. Toute réification, toute systématisation est précisément victoire de l’autorité, du principe organisateur, et donc du pouvoir.

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Charlotte Houette, Modelé Coupé, 2011 Acrylique sur toile Courtesy de l’artiste & Shanaynay

Par opposition, la vie quotidienne n’est-elle pas le lieu véritable du phénomène révolutionnaire ? En ce cas, c’est au niveau de ce quotidien que se situe le laboratoire des stratégies de résistance et de transformation.

Shanaynay a décidé de répondre à l’invitation de la Biennale de Belleville en abordant la question de manière oblique. En changeant de perspective.

Shanaynay est un espace indépendant dirigé par Romain Chenais et Jason Hwang. Ouvert en décembre 2011, Shanaynay a notamment invité les commissaires Olivian Cha, Chris Sharp et François Aubart, et a présenté des œuvres et projets de Marie Lund, Kirsten Pieroth, Benoit Maire, Goran Petercol, Barry Johnston, Vishal Judgeo, Cally Spooner, Christophe Lemaître, Francesco Pedraglio, ou encore Kate Owens.

Des interventions dans l’espace public

Street Painting 2

Commissariat Aude Launay.

Rues Julien Lacroix, Ramponeau et Tourtille, le 22 septembre de 12h à 22h.

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Davide Balula, Buried Painting (Bielefeld), 2010 Particules de terre — 150 × 195 cm Courtesy de l’artiste & galerie Frank Elbaz, Paris — Collection Sanofi.

Poursuivant l’expérimentation initiée lors de la première édition de la biennale avec Street Painting, Street Painting 2 propose de confronter la réflexion sur le médium pictural, souvent confinée à l’atelier et limitée à la surface de la toile, au monde « extérieur ». L’espace urbain devient espace d’exposition avec les passants et habitants du quartier pour public. Le temps d’une journée, une dizaine d’artistes français et internationaux investissent les rues de Belleville afin de rejouer les révolutions qui ont jalonné l’histoire de cet art. Avec Erwan Ballan, Davide Balula, Martin Barré, Cécile Bart, Nikolas Gambaroff (sous réserves), Wojciech Gilewicz, Tobias Madison, Aldric Mathieu, Guillaume Pellay et Élodie Seguin.

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Elodie Seguin, Sans titre Art Basel, Art Statements, juin 2012
La Nuit des Tableaux Vivants II

Une proposition de Christian Bernard, directeur du Mamco (Musée d’art moderne et contemporain de Genève), et de Jean-Max Colard.

Rues de Belleville, nuit du 22 septembre de 22h à 2h.

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Mathilde Veyrunes, Les Illustres, 2012 Sculpture vivante in situ (modèle vivant, rideau de scène, embrasses)

Une dizaine de tableaux vivants investissent, sous différentes formes (performances, vidéos, photographies), les rues de Belleville. Dans ses vidéos, l’artiste Pauline Curnier Jardin déterre par exemple des personnages tels Bernadette Soubirou ou Jeanne d’Arc afin de leur offrir une autre vie. Cette proposition constitue le second épisode d’un projet présenté au Printemps de Septembre à Toulouse en 2011.

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Léandre Bernard-Brunel, Après Watteau / D’après Watteau, 2011 Vidéo HD sonore — 6 min 40 s
Nicolas Milhé, sans titre

Une proposition d’Anne Langlois et Patrice Goasduff / 40mcube, Rennes.

Place du Colonel Fabien, Paris 10e, du 15 septembre au 20 octobre.

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Nicolas Milhé, Sans titre, 2005 Béton armé — 600 × 300 × 250 cm Production 40mcube, Rennes — Courtesy galerie Samy Abraham & galerie Mélanie Rio.

Une sculpture readymade de l’artiste Nicolas Milhé, élément préfabriqué servant notamment à édifier rapidement et sans fondation des murs de séparation entre deux territoires, est présentée à proximité du métro Belleville. Cette œuvre, produite à Rennes en 2005 et acquise par le CNAP (Centre national des arts plastiques), est recontextualisée à la jonction des quartiers chinois, arabes, juifs et pakistanais de Belleville.

Vincent Lamouroux aux Buttes-Chaumont

Du 15 septembre au 20 octobre, ouvert tous les jours, de 7h à 20h.

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Vincent Lamouroux, Aire 23, 2010 Chaux inerte projetée — Dimensions variables Le Vent des Forêts, Meuse, France — Courtesy de l’artiste

Vincent Lamouroux transforme le paysage du parc des Buttes-Chaumont en recouvrant d’une substance blanche l’un de ses bosquets prenant alors un aspect fantomatique nous invitant à la rêverie.

Ainsi métamorphosés, les arbres choisis apparaissent comme couverts de neige, dès la fin de l’été.

Mêlant chaux éteinte, farine de seigle et sucre, la couche blanche s’estompe peu à peu avec le vent et la pluie pour disparaître en environ deux mois.

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Vincent Lamouroux, Aire 23, 2010 Chaux inerte projetée — Dimensions variables Le Vent des Forêts, Meuse, France — Courtesy de l’artiste
La « redécouverte » de la statue de Jean-Jules Pendariès devant la Maison des métallos — Penser le travail et travailler la pensée

Une proposition de Caroline Hancock. Du 14 au 17 septembre.

Salle Henri et Cécile Rol-Tanguy, Maison des métallos, Esplanade Roger Linet du 14 au 17 septembre, de 14h à 20h.

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Jean-Jules Pendariès, Le Répit du travailleur, 1903 Marbre, H 210 cm ; L 140 cm ; P 120 cm, 2 tonnes Statue, Ville de Paris, acquise au Salon de 1907 Avec l’aimable courtoisie du Centre de documentation de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris.

Charlotte Moth, artiste concernée par les notions de patrimoine architectural, s’est vue confiée par Caroline Hancock une réflexion autour de la statue de Jean-Jules Pendariès, Le Répit du travailleur, qui, selon une rumeur, aurait inspiré le célèbre Penseur de Rodin.

Des projets inédits

Création d’une artothèque au cœur du CENTQUATRE

Esplanade du CENTQUATRE du 26 septembre à décembre du mardi au vendredi de 12h à 19h, les samedis et dimanches de 11h à 19h (fermé le lundi).

La Biennale de Belleville élargit cette année son périmètre. En effet, une artothèque s’implante au cœur du CENTQUATRE. Un dispositif de prêt est déployé sur son esplanade. Cette initiative, menée par Gilles Baume, consiste à repenser la transmission des œuvres dans un quartier ne possédant pas de telles habitudes ainsi qu’à revaloriser cette pratique dans Paris intra-muros. Le designer Stéphane Barbier Bouvet a conçu un display attractif et une mise en situation des œuvres. Le fonds de cette artothèque a été constitué avec l’aide des galeries de Belleville dans la perspective possible d’un achat des œuvres prêtées (œuvres ayant une valeur marchande inférieure à 1000 euros).

Le Grand Tour — occupation des ateliers d’artistes

Ateliers d’artistes de Belleville, du 15 septembre au 21 octobre.

Sur une proposition de Claire Moulène, des ateliers d’artistes tels ceux de Camille Henrot, Philippe Quesne, Bernhard Rüdiger, Raphaël Siboni ou Virginie Yassef viennent s’inscrire comme des étapes incontournables dans le parcours de la biennale, devenant le cadre d’interventions spécifiques. Avec leurs formats modestes et réactifs, ces projets temporaires résultent d’un jeu d’invitations. Dans l’atelier d’Olivier Dollinger par exemple, le projet Circles stories mettra en scène et en relation un rotorelief de Marcel Duchamp, la commissaire d’exposition Mathilde Villeneuve, l’historien et critique d’art Bernard Marcadé et la championne de gymnastique rythmique, Claire Zeller. Cette initiative permet également de découvrir, le 22 septembre, une installation inédite de l’artiste Mathias Kiss dans le studio du groupe AIR.

  • Café au lit (Place des fêtes)

Du 15 septembre au 21 octobre — 15-17 rue Henri Ribière, apt 1806, Paris 19e.

Dans l’espace atypique de l’association café au lit situé au 18e étage d’une tour de la Place des fêtes, l’historienne de l’art et curatrice Hélène Meisel présente un projet intitulé Biennale de Paris, une tentative de cartographie.

  • Atelier Raphaël Siboni (Pelleport)

Le 21 septembre à 19h — 32 rue de la Dhuis, Paris 20e.

Raphaël Siboni invite les artistes Alain Della Negra, Bertrand Dezoteux et Kaori Kinoshita à une discussion ouverte autour des questions de « caméra amateur » et du film d’archive. A l’occasion d’une table ronde ouverte au public, ils présenteront leurs travaux respectifs ainsi que leurs points de vue sur ces deux notions.

  • Studio du groupe Air (Belleville)

Le 22 septembre de 19h à 22h (sur invitation) — Passage de l’Atlas, Paris 19e.

Le groupe Air et le scénographe et fresquiste Mathias Kiss imaginent une intervention spécifique destinée à l’atelier son du duo électro pop.

  • Atelier Bernhard Rüdiger (Crimée)

Du 22 au 30 septembre — Impasse du 90 bis Quai de la Loire, Paris 19e.

Berhnard Rüdiger présente dans son atelier un ensemble important de ses maquettes et met en relation travaux anciens et pièce récentes. Il invite également l’artiste Benjamin Séror à entamer un dialogue performé avec ses œuvres.

  • Vivarium Studio, « atelier » Philippe Quesne (Pyrénées / Jourdain)

Les 28, 29, 30 septembre et les 5, 6, 7 octobre — 66 rue des Cascades, Paris 20e.

Le metteur en scène Philippe Quesne qui avait déjà pris part à la première édition de la Biennale de Belleville ouvre à nouveau les portes de son « Vivarium Studio » pour accueillir un programme de performances d’artistes anglais élaboré par le curateur Charles Aubin.

  • Atelier Olivier Dollinger (Crimée)

Le 29 septembre — 17 allée Darius Milhaud, Paris 19e.

Confié à Mathilde Villeneuve, un projet d’Olivier Dollinger mettant en relation et sur orbite un « Rotorelief » original de Marcel Duchamp de 1935, une chorégraphie de la championne de gymnastique rythmique Claire Zeller et un « conte critique » écrit par l’historien et critique d’art Bernard Marcadé spécialement pour l’occasion.

  • Atelier Virginie Yassef (Crimée)

Le 29 septembre — 17 allée Darius Milhaud, Paris 19e.

Dans l’atelier de Virginie Yassef, les curatrices et artiste Axelle Blanc et Ann Guillaume présentent le projet Caverne Cabinet ou les objets du déluge, nouvelle occurrence du Laboratoire Never Ending Object consacré aux rapprochements entre art contemporain, archéologie et anthropologie de l’art.

  • Atelier Camille Henrot (bas Belleville)

Courant Octobre — 99 rue du Faubourg du Temple, Paris 11e.

À l’occasion d’un passage éclair à Paris, Camille Henrot présente dans son atelier parisien des œuvres de petite taille rapportées de New York où elle réside actuellement. Avec la participation — sous réserve — d’Anne Collier, David Dixon, Melissa Dubbin, Ivy Haldeman, Nick Herman, Kirsten Mosher, Delphine Pryde, Douglas Ross, Rita Sobral Campos, Lise Soskolne, Meredith Sparks et Mika Tajima.

Et toujours…

Le journal de la biennale

Comme lors de la précédente édition, un journal est édité. Faisant à la fois office de cartographie des lieux et d’agenda des événements ainsi que de recueil de textes d’intention des curateurs ou d’entretiens avec des artistes, il est le guide de visite indispensable, distribué dans tout Paris.

Les expositions des galeries de Belleville à visiter pendant la biennale

Les galeries de Belleville constituent des étapes de visite importantes. Certains de leurs artistes se retrouvent naturellement associés dans les projets de la biennale comme Alexandre Périgot représenté par la galerie Suzanne Tarasieve, dans l’exposition au Pavillon Carré de Baudouin, Jonathan Binet de la galerie Gaudel de Stampa et Élodie Seguin de la galerie Jocelyn Wolff dans Street Painting 2, Charlotte Moth, représentée par la galerie Marcelle Alix dans le projet de Caroline Hancock, ou encore Nicolas Milhé de la galerie Samy Abraham qui présente une sculpture dans l’espace public.

4 lieux pour cet événement
20 Paris 20
11 Bastille
19 Paris 19

Lieux