DDESSIN — Cabinet de dessins contemporains — Atelier Richelieu — Foire — Slash Paris

Passé : 24 → 26 mars 2017

Rendez-vous incontournable de la semaine du dessin à Paris, la 5ème édition de DDESSIN, investit les 700 m2 sous verrières de l’Atelier Richelieu, en plein cœur de la capitale

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Cette édition anniversaire confirme le rôle majeur de l’événement : être un tremplin et une passerelle, tant au niveau national qu’international, pour la jeune scène artistique travaillant le dessin sous toutes ses formes — aux côtés d’artistes plus établis —, restant fidèle à sa vocation consistant à la soutenir, la promouvoir et l’accompagner. Partenaire majeur des acteurs du monde de l’art, DDESSIN {17} offrira à nouveau aux professionnels, collectionneurs et amateurs, un moment riche en découvertes, dans un cadre agréable et une ambiance conviviale.

Cyrielle Gulacsy, Glace italienne, 2015 — Fusain, mine de plomb, pierre noire — 120 x 80 cm Courtesy de l’artiste

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Cette édition accueille une vingtaine de galeries françaises et étrangères, 3 solo shows, 5 artistes dans le Corner Illustrateurs.

3 solo shows

Harold Guérin, venu de la Marne, présente une série de dessins réalisés sur des feuilles de papier de verre. la matière rugueuse est grattée minutieusement de façon à faire apparaître des nuages de poussière issus de photographies de destruction urbaine à travers le monde. Cyrielle Gulacsy, vivant à Paris, produit spécifiquement des œuvres pour l’occasion, portant sur l’espace, et en particulier sur les modules lunaires et les capsules utilisées lors des missions Apollo. Ses dessins seront présentés comme des totems, des objets mystiques et vénérés revenus de l’espace. Brigitte Lurton, installée à Mougins, dévoilera un travail très sensible sur l’humain, réalisé à l’encre sur de très longs rouleaux de papier calque.

Lucas Weinachter, Cache toi #3, 2016 — Crayons de couleur, acrylique, fils de coton sur papier japon — 48 x 43 cm Courtesy (S)ITOR Curating differently

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Le Corner Illustrateurs — 5 artistes

L’artiste vendéen Philippe Caillaud nous transporte dans son univers mêlant absurde, fantaisie et merveilleux. Popy-Loly de Monteysson, venue de Chambourcy, expose une installation murale composée de 110 dessins réalisés au stylo bille bleu. La très jeune artiste Margot Denvers, vivant dans les hauts-de-Seine et ayant des racines brésiliennes, nous parlera de quête identitaire à travers un travail exécuté au stylo bille et axé sur le Brésil. Clémence Monnet, installée dans l’Essonne, nous fera partager sa recherche poétique tentant de relier les mots à l’image, à travers des dessins aux figures à mi-chemin entre le rêve et le songe, qu’elle aime faire évoluer au fil de ses productions, comme une histoire à épisodes. Anne Touquet, habitant à Montreuil, évoquera, à travers sa pratique, un univers où paysages mentaux, espaces réels et fictifs sont sans cesse renversés. élaborés par des couches successives de graphite, des personnages aux postures chorégraphiques mystérieuses prendront place dans des décors composites.

François Andes, Les préparatifs, 2014 — Graphite sur papier — Dix dessins : 75 x 80 cm par dessin : 375 x 160 cm Courtesy Matthieu Démarré

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François Andes, coup de cœur de Ddessin {17}

François Andes est cette année le coup de cœur d’Eve de Medeiros, directrice fondatrice et co-directrice artistique du salon. l’artiste, né en 1969, vivant et travaillant dans le nord de la France, présentera une œuvre intitulée Les préparatifs, composée de 5 dessins du même format (75 × 224 cm). Ces dessins sont basés sur le principe technique du cadavre exquis : les traits du bord d’un dessin sont les points de départ d’un autre, qui se raccorde au premier et en est indépendant à la fois. Son travail prend comme source d’inspiration et de réflexion l’expérience d’un paysage sauvage et ses processus de transformation, en particulier la forêt primale ou ancienne comme lieu d’animalité potentielle. Ses réalisations posent la question anthropologique de notre relation à la nature et au monde spatial et temporel, celles de l’espace du paysage comme langage de l’absence et de la recherche de nos tentations.

Clémence Monnet, Chaleur fragile, 2016 — Aquarelle, encre de chine, crayons de couleur — 29 x 42 cm Courtesy de l’artiste

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Le programme :