Egon Schiele

Exposition

Peinture

Egon Schiele

Passé : 3 octobre 2018 → 14 janvier 2019

Le point de vue de Slash-Paris :
Figure hypnotique et vénéneuse, Egon Schiele continue d’entretenir une fascination légitime qui trouve ici son point d’orgue avec une exposition courte, dense et forcément parcourue de moments de grâce, légèrement ternis par une mise en scène trop linéaire qui limite la force singulière de ses somptueux dessins. G.B.

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L’œuvre d’Egon Schiele est indissociable de l’esprit viennois du début du XXe siècle. En quelques années, son dessin s’est imposé comme l’un des sommets de l’expressionnisme. En rupture avec l’Académie où il rentre précocement, il fonde en 1909 le Neukunstgruppe et, grâce à la Secession viennoise et Gustav Klimt, découvre les travaux de Van Gogh, Munch ou Toorop.

À partir de 1911, c’est dans un certain isolement qu’il se concentre sur sa production propre, fascinante par la distorsion des corps qu’il propose, l’introspection, l’expression frontale du désir et du sentiment tragique de la vie. Fauché par la grippe espagnole en 1918, l’artiste aura réalisé en une dizaine d’années quelque trois cents toiles et plusieurs milliers de dessins.

Première monographie de Schiele à Paris depuis vingt-cinq ans, elle propose des œuvres de tout premier ordre, comme Autoportrait à la lanterne chinoise (1912) emprunté au Leopold Museum (Vienne), Femme enceinte et mort (mère et mort) (1911) de la Národní galerie (Prague), Portrait de l’épouse de l’artiste (Edith Schiele), tenant sa jambe (1917) de la Morgan Library & Museum (New York), Nu féminin debout avec tissu bleu (1914) du Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Nu masculin assis vu de dos (1910), de la Neue Galerie New York ou Autoportrait (1912) de la National Gallery of Art, Washington.

L’exposition rassemble quelque 120 œuvres — dessins, gouaches et quelques peintures — sur plus de six-cents mètres carrés, dans les galeries du rez-de-bassin (Galerie 1). Elle s’ordonne chronologiquement en quatre salles autour de la notion de ligne et de son évolution dans l’œuvre de l’artiste. Dieter Buchhart explique ainsi son parti-pris : « Très rares sont les artistes qui ont abordé la ligne et le dessin avec autant de virtuosité et d’intensité que Schiele. […] En faisant évoluer la ligne ornementale vers la ligne expressionniste, combinée, modelée en trois dimensions, fragmentée et amputée, il a rendu possible une expérience limite dissonante et divergente de la ligne comme signe de l’existence humaine. »

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8, avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne

75116 Paris

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Les Sablons

Horaires

Les lundis, les mercredis et jeudis de midi à 19h
Samedi et dimanche de 11h à 20h
Nocturne le vendredi jusqu’à 23 h — Attention les horaires changent pendant les vacances scolaires

Tarifs

Plein tarif 16 € — Tarif réduit 10 & 5 €

Tarif famille : 32 euros (2 adultes + 1 à 4 enfants de moins de 18 ans)

Abo original

L’artiste

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