Eloïse Van der Heyden — Private Myths

Exposition

Céramique, dessin, estampe

Eloïse Van der Heyden
Private Myths

Passé : 25 mai → 13 juillet 2018

La nouvelle exposition d’Eloïse Van der Heyden “Private Myths” se veut comme un échange entre le monde intérieur et le monde extérieur, un voyage entre la forêt — profonde et universelle — et le domaine de l’intime. L’idée que tout existe à l’intérieur de soi : l’histoire de l’humanité, celles des mythes, et le désir d’une présence divine face au passage du temps. L’influence du monde végétal sur l’homme et sa réciprocité, rejoignent les questionnements explorés par Eloïse Van der Heyden lors la précédente exposition à la galerie, Zakhar, en 2015, mélange de présence et d’absence, révélation du souvenir et de l’origine à travers les traces.

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Eloïse Van Der Heyden, Vue de l’atelier, 2018

Travaillant par un procédé d’empreinte directe, Eloïse Van der Heyden explore la forêt, source de vie. Imaginant un environnement végétal qui envahit les murs de la galerie, réalisé à partir de troncs, feuilles, fleurs et branchages, l’artiste développe ses propres mythes qui rejoignent sans cesse ceux de l’humanité, révélant un jardin intime et sensuel à travers des dessins, aquarelles, gravures et céramiques.

“Myths are the public dreams and dreams are private myths”(« Les mythes sont des rêves collectifs, et les rêves sont des mythes personnels »), comme le dit si bien l’écrivain américain Joseph Campbell1.

L’artiste recherche cet échange constant entre monde extérieur et intérieur, l’environnement, la nature incarnée par cette forêt, nous renvoie sans cesse au fait que tout existe à l’intérieur de soi.

Par un subtil travail d’encrage et d’empreinte, Eloïse Van der Heyden fond fleurs, feuilles et branchages dans la trame des tissus de robes elles-même passées sous presse. Ces silhouettes hors du temps, révèlent le lien essentiel de l’humain et du végétal.

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Eloïse Van Der Heyden, Vue de l’atelier, 2018

En posant son regard et ses encres sur les plantes, Eloïse Van der Heyden, ne cherche pas à produire un herbier ou un inventaire mais à porter son attention sur le souffle de l’univers et notre adhérence au monde qu’incarne le végétal. Elle collabore avec le philosophe italien Emanuele Coccia2 qui lui livre des mots à partir de ses images et écrit un texte qui accompagne l’exposition.

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Eloïse Van Der Heyden, Sans titre, 2018 Figurines en céramique — 8 × 34 cm

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Eloïse Van der Heyden est née en 1983 à New Haven, Connecticut, USA, et d’origine belge. Vit et travaille à Fontainebleau, en France. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieur des Arts Décoratifs de Paris en 2009.

1 Joseph Campbell (1904-1987) connu pour ses ouvrages portant sur la mythologie comparée. Son apport principal est sa théorie du « monomythe » qui postule que les mythes, légendes et contes du monde entier, à de nombreuses époques, sont des expressions d’un schéma narratif unique, lui-même lié aux structures de la psyché humaine.

2 Emanuele Coccia, maître de conférences à l’EHESS, docteur en philosophie médiévale, il est l’auteur de « La Vie des plantes, une métaphysique du mélange », Payot et Rivages, 2016.

  • Vernissage Jeudi 24 mai 2018 18:00 → 21:00
04 Beaubourg Zoom in 04 Beaubourg Zoom out

40, rue Quincampoix

75004 Paris

T. 01 45 55 23 06 — F. 01 47 05 61 43

www.catherineputman.com

Châtelet
Rambuteau

Horaires

Du mardi au samedi de 14h à 19h
Et sur rendez-vous

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L’artiste

  • Eloïse Van Der Heyden