Em’kal Eyongakpa — negotiations — chapter 1-i, Dualaland-Paris
Exposition
Em’kal Eyongakpa
negotiations — chapter 1-i, Dualaland-Paris
Passé : 22 mai → 26 juillet 2015
Em’kal Eyongakpa — Kadist Art Foundation Créé lors de sa résidence à la fondation Kadist, le projet « negotiations chapter 1-i, dualaland-paris » d’Em’kal Eyongakpa élabore... CritiqueLes œuvres d’Em’kal Eyongakpa sont des chroniques des lieux et des états, inspirées des événements de sa vie personnelle et d’histoires collectives. Il travaille la photographie, la vidéo, la sculpture, le texte, le son et la performance. Sa résidence à Kadist prend pour point de départ un souvenir datant de mai 2013. Tandis qu’il empruntait la rue des Poissonniers dans le quartier de Château Rouge à Paris, il entendit les vendeurs de rue en pleine négociation avec leurs clients. Il reconnut les rythmes des échanges, les codes de négociation, les noms de produits typiques des marchés et centres urbains d’Afrique centrale ou de l’ouest, mais y perçut aussi des nuances. Il se souvient de l’effet de déplacement et la nostalgie ressentis alors, comme si les sons familiers étaient aux prises avec l’architecture parisienne.
« Fumbua ! carton à 10 euros, bobolo ! 3 pour 2 euros, Safou, 8 à 5 euros, arachide frais…. »
Pour negotiations — Chapter 1-i : Paris — Dualaland, Em’kal Eyongakpa compose un récit fragmenté à partir d’enregistrements effectués entre Paris et Douala, dans des marchés informels ou des nœuds de circulation, et d’extraits de sons des paysages et des espaces naturels d’où proviennent les objets de ces échanges.
Dans ces espaces de négociation, de nouvelles identités s’inventent, combinant les influences du passé aux codes urbains. De même, les structures rythmiques traditionnelles s’immiscent dans la dynamique de ces lieux, comme dans les musiques actuelles, le Bikutsi au Cameroun, le Congotronics en RDC et le Juju au Nigéria.
L’artiste compte expérimenter dans son installation les nuances de la négociation et de la créolisation de ces espaces hautement politiques. En restituant cette intense anthropophonie dans l’espace d’exposition, Em’kal Eyongakpa cherche à produire une expérience sonore « maximaliste » en dialogue avec le white cube :
« Comment retranscrire l’essence et l’énergie de ces espaces de négociations, sans altérer la nature « maximaliste » de ces environnements en apparence chaotique ? ».
-
Em’kal Eyongakpa — negotiations — chapter 1-i, Dualaland — Paris Vernissage Jeudi 21 mai 2015 18:00 → 21:00
Horaires
Du mardi au vendredi de 11h à 19h
Les samedis de 15h à 19h
Tarifs
Accès libre