Hugo Aveta — Featured Works: Ni vencedores ni vencidos

Exposition

Vidéo

Hugo Aveta
Featured Works: Ni vencedores ni vencidos

Passé : 16 mars → 2 avril 2016

NextLevel présente dans le cadre de ses sessions « un artiste, une œuvre » l’installation vidéo « Ni vencedores ni vencidos » (ni vainqueurs ni vaincus) de l’artiste argentin Hugo Aveta. L’une des éditions de cette œuvre a récemment rejoint la collection du Fonds National d’Art Contemporain (FNAC) et a été présentée en 2015 dans l’exposition «My Buenos Aires» à La Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert sous le commissariat de Paula Aisemberg et Albertine de Galbert.

Hugo aveta medium
Hugo Aveta, Ni vencedores ni vencidos, Buenos Aires, Argentine — juin 1955, 2014 Installation vidéo : Projection sur un carnet de dessin — Couleur et son, 6 min. 39s. en boucle

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« Cela devait arriver tôt ou tard : la photographie, la vidéo et la sculpture sont entrées dans la phase la plus complexe de leurs relations, elles troquent leurs positions respectives et se fondent les unes dans les autres. Le travail d’Hugo Aveta se situe au croisement de ces coordonnées. […] Ni vencedores ni vencidos (ni vainqueurs ni vaincus) projette sur un cahier des images des bombardements de la place de Mai à Buenos Aires en 1955, dans ce qui fut une tentative d’assassinat du président Juan D. Perón de la part d’une faction de l’armée avec la complicité du pouvoir civil. Sans explication préalable, il n’est pas évident de reconnaître l’évènement ; on perçoit tout juste le «résidu» d’un moment d’actualité. Des images d’archives entreposées dans le grenier de l’inconscient, qui nous laissent uniquement entrevoir des détails minimes, des échos d’un bulletin d’information qui ne parvient pas à se détacher de l’ombre. Les feuilles d’un cahier, dans sa double fonction de sculpture et de photographie, sont le support idéal pour présenter la fragilité des choses. Projetées sur le cahier, les images se mêlent à nos souvenirs d’enfance : aux avions et bateaux en papier qui servaient à jouer à la guerre. Aveta construit un monde où l’enfance s’abîme en répliques adultes, avec la politique comme toile de fond assourdissante. »

Extrait du texte de María Gainza, catalogue d’exposition « My Buenos Aires », La Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Fages Editions, 2015. Commissariat : Paula Aisemberg et Albertine de Galbert

  • Vernissage Mercredi 16 mars 2016 18:00 → 20:00
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