Le 6b dessine son salon — Édition #2 — Le 6b — Exposition — Slash Paris

Passé : 16 → 31 mars 2018

Suite au succès des deux premières éditions #0 et #1, Le 6b lance son troisième salon du dessin du Grand Paris, en concomitance avec les grandes foires du printemps consacrées à ce médium. Initié en 2015 par Bernard Chatain, artiste et architecte résident au 6b, Le 6b dessine son salon souhaite proposer un panorama transversal des pratiques artistiques contemporaines liées au dessin.

Les artistes ont été choisis par un comité de sélection composé de Johana Carrier (directrice éditoriale de la revue Roven sur le dessin contemporain), Anaïs Déléage (coordinatrice éditoriale du catalogue du 63e Salon de Montrouge, ancienne directrice adjointe du CNEAI) Licia Demuro (commissaire indépendante), Valentine Fried (commissaire indépendante), Marie Gautier (commissaire associée du Salon de Montrouge), Claire Luna (critique d’art et commissaire indépendante), Ariel Carol Novak, (directeur de la Galerie Kontakthof), Séverine De Volkovitch (directrice de la Galerie Backslash) suite à un appel à candidature.

Le 6b dessine son salon #2 présentera ainsi les œuvres de 27 artistes, dont trois sont en résidence au 6b. La pratique du dessin contemporain se révèle comme étant multiple et polymorphe. Ses frontières sont devenues poreuses et débordent vers l’installation, la performance, la vidéo ou encore l’art textile. Entre l’aléatoire et la maîtrise du trait, entre mimesis et projections mentales, les artistes orchestrent la rencontre entre les matières et les lignes qui habitent le monde. La proposition curatoriale pour Le 6b dessine son salon #2 découle des œuvres elles-mêmes pour s’ancrer au plus près des enjeux qui caractérisent les pratiques actuelles du dessin. Trois questions traversent l’exposition, proposées non pas comme une classification des œuvres présentées mais comme autant de clefs de lecture ouvertes afin de stimuler la perception des regardeurs : la spatialité et le geste dessiné, le pouvoir créateur de la nature et l’idée de paysage, la réappropriation identitaire et les rituels contemporains.