Michel Daumergue et Jacques Jaudeau — Histoire de murs — Les Réservoirs de Limay — Exhibition — Slash Paris

Past: November 21 → December 22, 2019

Support des expressions les plus diverses, le mur se revendique libre. Il porte le graffiti devenu expression artistique et parfois contestataire, aussi bien que l’affiche publicitaire qui lui assigne un pouvoir persuasif et consumériste. Sur lui, s’inscrivent toutes sortes d’événements accidentels ou pas : témoin et texture de la ville, il en garde la mémoire, il raconte une histoire du temps. Il est dans tous les cas une surface en constante mutation, un work in progress incessant, un palimpseste sans fin.

Michel Daumergue et Jacques Jaudeau se sont intéressés à ces murs en étant attentifs aux conséquences du temps, aux jeux de l’ombre et de la lumière, aux accidents, aux hasards. Un matériau inépuisable… Dans les quatre séries présentées, leurs regards se complètent ou se confrontent sur ce terrain que chacun peut croiser quotidiennement. Ils tentent en tout cas de révéler un peu de l’invisible beauté de l’ordinaire.

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Michel Daumergue

Michel Daumergue fait de la photographie depuis son adolescence. Il a commencé par de l’argentique, associé à sa pratique plastique puis il est passé au numérique.

Il travaille sur des sujets variés au fur et à mesure de ses envies : des personnages au gré de rencontres, des lieux abandonnés, usines ou anciens hôpitaux, des textures usées par le temps, des architectures et leurs lignes géométriques …

Pour lui, la photographie permet de poser des limites sur le réel et opère une sélection qui tente de montrer ce que tout le monde «voit sans voir».

Jacques Jaudeau

Jacques Jaudeau possède un canon reflex depuis l’âge de 20 ans, âge auquel il a commencé à pratiquer aussi le tirage argentique. Au fil du temps, il s’est particulièrement intéressé à la construction des images, à leur sens, notamment dans le cadre de sa pratique professionnelle d’enseignant d’histoire géographie.

La prise de vue a longtemps été un simple plaisir. Mais, il y a quelques années, il a pensé que ces clichés pouvaient peut-être être montrés. Particulièrement attiré par les traces (sur tout support), il a commencé ses premières séries de coques de bateaux qui lui ont permis de réaliser ses premières expositions.

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L’art dans tous ses états est un rendez-vous annuel organisé depuis 1997. Son titre évoque l’inventaire, un état descriptif. Il porte ainsi la promesse que chaque manifestation soit une réinvention ; reflétant la volonté municipale en faveur d’une éducation populaire qui garantisse un accès à la culture pour l’ensemble des concitoyens.