Monique Orsini — Résonances
Exposition

Monique Orsini
Résonances
Passé : 3 → 26 mai 2012
Dans une pratique artistique déstructurée, Monique Orsini puise ses sources dans la conscience d’un espace et de la lumière. L’abstraction de ses pères comme celle d’Olivier Debré, de Pierre Soulages, de Karel Appel ou bien de Ben Lindstrom, la mènera aussi dans l’engagement de la lumière, des sens, des couleurs et de la matière.
Son travail laisse visible et atteignable la sensibilité qu’a le peintre avec l’objet peint ; le geste est alors décrypté, le sens des couleurs y est exalté, le rythme donné à la toile est comme un battement naturel. Des lignes amples et rayonnantes, donnent une consistance à la matière picturale.
Le langage de l’artiste s’approprie les éléments naturels ; l’essence végétale est une notion primaire dans le travail de Monique Orsini. Les références à la portée du vent, l’inconsistance des nuages ou bien l’écoulement de l’eau, sont des éléments imprévus mais contrôlés par la gravitation. L’artiste se place de la même manière devant la toile : la gravité permet le mouvement et une parfaite harmonie avec les éléments. Une maîtrise de l’espace et des lois qui régit la nature, permet à l’artiste l’apprivoisement spatial de la toile qui la situe dans l’apprentissage intériorisé de l’abstraction. Les aplats sont généreux et les traits filiformes s’approprient un espace dynamique.
La force de la peinture de Monique Orsini est parvenue à construire un champs pictural à partir d’une écriture sensuelle et met en abîme un flux lumineux tangible grâce à un métier pleinement accompli.
Les tons modulés dans l’acrylique, travaillé comme de l’aquarelle, réservent des accords inattendus pour des paysages intérieurs avec lesquels Monique Orsini fait la synthèse de l’harmonie et de l’équilibre du cosmos.
« La peinture m’est indispensable, au même titre que la respiration. Elle m’astreint à une discipline librement consentie, et parallèlement me stimule et m’équilibre ».
Monique Orsini
L’artiste a reçu le premier prix Monnier en 1970. Elle est appuyée et soutenue avec constance par Bengt Lindstrom qui l’invite à montrer son travail, notamment en Suède, à la fin des années 1980, début 1990. Elle a ainsi exposé dans le monde entier comme à Beyrouth en 2001, à Istanbul en 2002, à Barcelone en 2003, à Shanghai en 2005, 2006 et récemment.
L’artiste
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Monique Orsini