Ni d’ici ni d’ailleurs — Un jardin en hiver
Exposition
Ni d’ici ni d’ailleurs
Un jardin en hiver
Passé : 10 janvier → 16 février 2013
Cette double exposition s’articule autour des travaux récents d’Isabelle Taourel et de Sergei Isakov.
Sous le titre générique Ni d’ici ni d’ailleurs, Isabelle Taourel renforce sa vision personnelle et intemporelle du paysage blanc. En 2011 Sergei Isakov a invité Isabelle Taourel a partager le thème du blanc.
Ce qui fait dire à Martine Lerude : " Y a-t-il eu dialogue entre le photographe et le peintre ? Ou bien est-ce une fiction suscitée par la rencontre d’une même radicalité dans le travail de l’un et l’autre ? La peinture d’Isabelle Taourel semble répondre au Blanc aride et infini, qui clôt la série des photographies de Sergei Isakov, par l’épaisseur et le mouvement d’un Blanc habité par la lumière ; la lumière mouvante, insaisissable, qui nous saisit pourtant, et nous entraine dans son propre jeu. Blanc dont les vagues éveillent une suite d’images fugitives, anachroniques et secrètes. Blanc, soudain devenu intime, qui ouvre la mémoire. — Je suis envahie du souvenir de cette lumière d’hiver, radicale, qui blanchissait les lacs gelés de Berlin et faisait surgir la violence inattendue d’un Blanc brillant de mille couleurs — Blanc vivant de son mouvement interne, de la lumière qu’il engendre, de l’attente qu’il suscite : une joie immatérielle venue de très loin, de toutes les toiles vues et oubliées, et de celles dont l’image s’impose précise, intacte.
Blanc fondateur transportant avec lui toute l’histoire de la peinture. Mélodie ancienne du blanc blanc blanc belle rose ou encore abstraction lyrique qui promet la couleur à venir."
« Dans une atmosphère de « nuit polaire », l’ensemble suscitait une sensation inoubliable, presque visible des labeurs de la réalité locale ; si différente de l’esthétique angélique de la blancheur nivale. J’ai senti sans aucun doute que Sergei était un artiste à la sensibilité rare. […] Laissez ses photographies minimalistes, terriblement belles, prises dans l’enfer blanc du néant polaire vous raconter le reste. »
Bogdan Konopka, in Fotografia magazine n°38 en mai 2012.
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Vernissage Jeudi 10 janvier 2013 18:00 → 22:00
Les artistes
- Sergei Isakov
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Isabelle Taourel