Ouvertures / Openings — Le Louvre — Exposition — Slash Paris

Passé : 23 → 26 octobre 2014

Les foires de l’automne à Paris Comme chaque année, Paris devient, fin octobre, le centre d’attention de tous les amateurs d’art. Une effervescence qui ne cesse de croître depuis le renouveau de la Fiac. Face à cette multiplication de foires et salons, on observe une tendance à la spécialisation, qui fait de chaque événement une promesse cohérente en phase avec l'évolution des pratiques artistiques.

Depuis 2008, le musée du Louvre et la FIAC collaborent dans la conception et la production d’ « Ouvertures/Openings », un programme dédié à la performance. Ce cycle développe une approche singulière, en explorant les expérimentations artistiques qui travaillent les marges et les frontières entre les disciplines. Il éclaire l’histoire de la performance depuis les années 1960 en dialogue avec ses prolongements et renouvellements actuels.

Le programme a notamment compté des pièces créées ou adaptées pour les espaces du Louvre par Tarek Atoui, Claude Closky, Guy de Cointet, Tony Conrad, Marie Cool et Fabio Balducci, Jeremy Deller, Dan Graham, Rodney Graham, Gary Hill, William Kentridge et François Sarhan, Hassan Khan, Xavier Le Roy, Alvin Lucier, Christian Marclay, Olaf Nicolai, Eliane Radigue.

L’édition 2014 du cycle « Ouvertures/Openings » réunit des artistes dont le travail s’est développé à partir de la danse pour explorer le corps comme matériau, support et véhicule d’une expérience élargie de la chorégraphie.

Sous la pyramide du Louvre, Simone Forti et Charlemagne Palestine reviendront sur un moment majeur du minimalisme avec une œuvre historique réinterprétée où, son, vocalité et mouvement explorent une affinité inédite.

Joan Jonas, pionnière de l’art vidéo et d’une approche post-minimale de la performance, présentera, à l’auditorium, une création récente en collaboration avec le compositeur et musicien expérimental Jason Moran. L’artiste élargit et distille aujourd’hui un univers dense et subtil où actions, images, texte et musique repensent le corps comme siège subversif du récit.

L’une des premières pièces du chorégraphe Jérôme Bel, enfin, introduira les gestes radicaux de la danse conceptuelle. Apparue en France dans les années 90, le chorégraphe remet en jeu l’idée post-moderne d’une danse étendue, en la confrontant aux paradigmes théoriques des arts visuels et aux états critiques du corps dans la société contemporaine.

Ce cycle de performances s’enrichira d’un moment privilégié de conversation avec Simone Forti, documenté avec des films rares des débuts de sa recherche artistique.