Presque noire et blanche

Exposition

Dessin, lithographie / gravure, peinture

Presque noire et blanche

Passé : 10 octobre → 16 novembre 2013

La galerie Jean Fournier est très heureuse de présenter l’exposition Presque noire et blanche conçue sous la forme d’une conversation entre des œuvres d’artistes, réunis autour de la question de l’utilisation du noir, sujet récurrent et prétexte à faire dialoguer des œuvres entre elles pour la première fois.

Presque noire et blanche annonce une programmation régulière d’expositions pensées à partir d’une thématique, qui croiseront les différentes générations d’artistes présents à la galerie depuis sa création dans les années cinquante jusqu’à aujourd’hui. Cette programmation in progress rend hommage au fondateur Jean Fournier qui avait à cœur de confronter les regards, et défendait avec le même engagement de grandes figures comme Simon Hantaï ou Sam Francis et des artistes des générations suivantes.

Puisant dans l’histoire de la galerie, cette programmation se veut être un musée imaginaire où les visiteurs assidus redécouvriront des œuvres aux côtés d’autres jamais montrées. Sur un mode domestique, comme un collectionneur le fait chez lui, les œuvres dialoguent par ricochet, atemporelles.

Pour cette première édition, l’exposition témoigne des multiples recours au noir, au travers de techniques les plus variées : le dessin, la peinture, l’estampe, le collage, le pliage ou le tressage comme dans le pastel sur papier de François Rouan de 1967. Chaque artiste considérant le noir singulièrement — par confrontation entre le fond et la forme ou encore comme source de lumière — la diversité des moyens utilisés révèle les transformations du noir, en tant que forme, couleur, matière ou dessin.

Presque noire et blanche est née de l’envie de présenter de nouveau la série Les Récits de Pierre Mabille, dessins réalisés à l’encre et exposés à la galerie en 2010. Dans ces œuvres, le noir, dans un même geste, peint et dessiné à la fois, y joue tous les rôles : forme, fond, source de contrastes. Extrêmement matissiens par la vibration lumineuse et la démultiplication de l’espace pictural, ces œuvres ont influencé les choix voisins : la lithographie de Shirley Jaffe réalisée avec l’atelier Eric Seydoux en 2004 ou encore la linogravure de Claude Viallat de 1966.

Certains artistes ont contribué au choix en réalisant spécifiquement des œuvres pour l’exposition, comme Frédérique Lucien ou Claude Tétot. Une œuvre exceptionnelle de Simon Hantaï, de la série des Laissées, encore jamais exposée à la galerie est l’un des points d’orgue de cette exposition. Par le recours à une matière ou une méthodologie singulière, certaines œuvres dialoguent naturellement entre elles. D’autres rencontres sont plus surprenantes et inédites.

L’exposition est aussi l’occasion de redécouvrir les œuvres de Kimber Smith, l’un des artistes américains dont Jean Fournier a fait découvrir le travail en France. Le noir se fait aussi graphique et plus linéaire avec les dessins de Gilgian Gelzer et Nathalie Elemento qui, dans des registres très différents, animent la feuille blanche en multiples réseaux. Enfin, Pierre Buraglio propose un ensemble de peintures récentes autour du thème de la nuit, presque noires.

Commissariat de l’exposition : Emilie Ovaere-Corthay, directrice de la galerie

  • Vernissage Jeudi 10 octobre 2013 18:00 → 20:30
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22, rue du Bac

75007 Paris

T. 01 42 97 44 00

www.galerie-jeanfournier.com

Rue du Bac
Tuileries

Horaires

Du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
Les samedis de 14h à 19h

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