Richard Caldicott, Brian Hubble, Paolo Giardi — #spring — Less is More Projects — Exposition — Slash Paris

Passé : 22 mars → 24 mai 2014

Less is More Projects présente ce printemps un dialogue entre trois artistes : l’anglais Richard Caldicott, l’américain Brian Hubble et l’italien Paolo Giardi.

Richard Caldicott

Né en 1962 à Leicester, Angleterre, il vit et travaille à Londres. Ses œuvres sur papier reflètent l’esthétique formelle de ses œuvres photographiques de grand format. Il s’agit également de séries, mais chaque œuvre peut être prise indépendamment, tout en faisant partie d’un ensemble plus vaste. Méticuleusement construites, elles transforment aussi les matériaux ordinaires tels que des enveloppes, en objets artisanaux élégamment composés.

Ce travail, d’une sobriété étonnante, reflète l’intérêt de longue date de Caldicott pour l’architecture moderniste et la musique minimaliste. Avec ce qui n’est qu’une partie d’une longue exploration de la ligne, couleur et forme, il nous propose une expérience sensorielle à la fois austère et séduisante.

Brian Hubble

Né en 1978 à Newport News, Virginia, il vit et travaille à Brooklyn, New York. En utilisant les supports appropriés pour véhiculer ses idées, Brian Hubble joue constamment avec les limites, avec sagesse et intelligence. Son interaction avec sens et technique pose avec acuité la question de la validité et de la légitimité.

« Mon constant questionnement du sens et du contexte sont quelques-unes des forces motrices qui guident mon effort. Construire un artifice qui pourrait être infléchi par une touche caustique mais ludique d’anarchie n’est qu’une partie de la stratégie. »

Brian Hubble

Paolo Giardi

Né en 1964 à Florence, Italie, il vit et travaille à Londres. Paolo Giardi exploite de nombreuses disciplines au service de l’art du montage. Il en résulte une fascinante exploration du langage de la citation, de l’allusion et de l’adaptation. Usant d’association, il tente simultanément de manipuler, de déplacer des images préexistantes, hors de leur contexte original, brouillant ainsi l’expérience de la mémoire et de la perception.

Giardi n’a jamais été exclusivement un artiste peintre ; son expérience est aussi celle d’un concepteur de vitrines, d’un illustrateur, ou d’un graveur. Toutes ces strates sont clairement visibles dans son œuvre. Le sens du déplacement, généré par une combinaison de langages différents et pourtant vaguement familiers, d’imagerie reconnaissable, et d’autres éléments plus graphiques et abstraits, évoque la nature d’une mémoire oubliée et lointaine. Ce qui se trouve devant nos yeux devient hiéroglyphe à déchiffrer ; une telle imagerie pourra à la fois amuser ou effrayer le spectateur.