Wasteland — New Art from Los Angeles

Exposition

Collage, dessin, installations, peinture...

Wasteland
New Art from Los Angeles

Passé : 13 mars → 17 juillet 2016

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L’exposition collective Wasteland. New Art from Los Angeles se déploie dans deux espaces, le Mona Bismarck American Center à Paris et la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin. La commissaire Shamim M. Momin, présidente et directrice artistique de LAND (Los Angeles Nomadic Division) y rassemble des œuvres de quatorze artistes.

À l’occasion de cette collaboration inédite entre LAND, le Mona Bismarck American Center et la Galerie Thaddaeus Ropac, les deux expositions présentées simultanément, incluent des artistes comptant parmi les meilleurs de la scène artistique de Los Angeles aujourd’hui. De nouvelles œuvres ont été commissionnées aux quatorze artistes afin d’établir un dialogue stimulant entre les deux sites de l’exposition.

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Analia Saban, Draped Marble (Fior di Pesco Apuano), 2015 Dalle de marbre sur acier, sur chevalet en bois — 99,1 × 177,8 × 91,4 cm Courtesy of the artist & Sprüth Magers — © Analia Saban

Un poème fondateur de la modernité, The Waste Land (Terre vaine) de T.S. Eliot, fournit le fil conducteur thématique entre les quatorze artistes, tous profondément influencés par la ville de Los Angeles. L’exposition provoque des rencontres, aussi intenses que multidimensionnelles, entre la poétique du désespoir, la quête de liens authentiques, la précarité de la morale et l’incertitude de l’avenir pourtant inéluctable. Eliot a publié son poème en 1922, dans une période qui présente des similitudes troublantes avec notre époque actuelle, une période de désenchantement politique (les lendemains de la Première Guerre mondiale), culturel (l’urbanisme moderne) et individuel (la difficulté à communiquer et la perte de la foi). Au delà de cette référence littéraire, le titre Wasteland éveille d’autres résonances, depuis la vieille (mais tenace) antienne sur le « désert culturel » de Los Angeles jusqu’à la réalité géographique des terrains vagues qui caractérisent à la fois la ville et les paysages naturels de la Californie du Sud. De plus, ce titre fait venir à l’esprit certaines images d’un futur post-apocalyptique et post-humain que l’on doit en grande partie aux prodiges visuels du principal produit d’exportation de Los Angeles : Hollywood.

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Brenna Youngblood, Diamond Lane, 2013 Techniques mixtes sur toile — 153,7 × 182,9 × 6,4 cm Courtesy of the Artist, Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles and Honor Fraser Gallery, Los Angeles. Photo: Brian Forrest

De techniques et de natures diverses, les artistes de Wasteland, qui tous ont en commun de vivre et travailler à Los Angeles, emploient également des approches et des matériaux variés au sein de leur œuvre même, dans une sorte de “pratique élargie” où tous les aspects de leur travail revêtent une égale importance — sculpture, performance, peinture, installation interactive, photographie ou encore musique. Dans cet esprit, l’exposition a été envisagée comme une opportunité de faire dialoguer les œuvres avec leur environnement — aussi bien les deux lieux d’expositions, que la ville de Paris elle-même. Chaque artiste s’est donc vu demandé de réaliser une nouvelle œuvre ou de retravailler des œuvres préexistantes pour créer un dialogue unique entre la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin et le Mona Bismarck American Center, en même temps qu’entre Paris et Los Angeles.

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Fay Ray, Image, Idol, Double: 01, 2015 Tirage jet d’encre, colle cellulosique sur panneau aluminium — 243,8 × 152,4 × 5,1 cm Courtesy of the artist — Photo © Jeff McLane

Pour le catalogue publié à l’occasion de l’exposition et préfacé par Shamim M. Momin, douze écrivains, historiens de l’art, éditeurs et commissaires d’exposition de Los Angeles, ont été sollicités spécifiquement pour fournir des essais critiques sur chacun des quatorze artistes exposés : Andrew Berardini, Carol Cheh, Trinie Dalton, Cesar Garcia, Suzanne Hudson, Laura Hyatt, Jamillah James, Kristina Kite, Sharon Mizota, Julian Myers, Claire Rifelj, et Kate Wolf.

Ayant à cœur de suivre et de soutenir la scène artistique américaine depuis ses débuts, la Galerie Thaddaeus Ropac a accueillie dans son espace de Pantin en 2013 une exposition sur l’art à New York proposée par les commissaires Norman Rosenthal et Alex Gartenfeld. Empire State a rencontré un tel succès que nous nous réjouissons de réitérer cette expérience grâce à Shamim Momin.

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Jonathan Pylypchuk, The Pack (I Will Always Love You), 2010 Mousse polyuréthane, peinture de bâtiment, denim, métal, peinture en aérosol, résine, bois et ampoules — 152,4 × 152,4 × 61 cm Courtesy of the Artist and Petzel Gallery. Photo: Joshua White
  • Vernissage Dimanche 13 mars 2016 14:00 → 18:00
2 lieux pour cet événement
93 Seine-St-Denis
16 Trocadéro

Les artistes

  • Edgar Arceneaux
  • Analia Saban
  • Ry Rocklen
  • Erika Vogt
  • Sam Falls
  • Amanda Ross Ho
  • Lisa Anne Auerbach
  • Math Bass
  • Mark Bradford
  • Daniel Joseph Martinez
Et 4 autres…