William J. O’Brien — The Lovers
Exposition
William J. O’Brien
The Lovers
Passé : 9 janvier → 15 février 2014
William J. O’Brien, The Lovers — Galerie Almine Rech Avant la rétrospective que lui consacrera le musée d’art contemporain de Chicago, William J. O’Brien montre ses récentes oeuvres cé... CritiqueLa galerie Almine Rech est heureuse de présenter The Lovers, la première exposition personnelle de William J. O’Brien à la galerie et en France.
Précédant une importante rétrospective du jeune artiste américain au Museum of Contemporary Art de Chicago, l’exposition rassemble une série de sculptures en céramique réalisées entre 2008 et 2013, et un ensemble de nouvelles œuvres sur papier. La sélection témoigne de la diversité des médiums chez William J. O’Brien et des thématiques en jeu dans son travail depuis près de dix ans.
William J. O’Brien a su s’approprier le retour de la céramique observé dans la création contemporaine depuis une dizaine d’années, partie d’artistes reconnus comme Rosemarie Trockel et Thomas Schütte et repris par la jeune génération. Ses sculptures en céramique témoignent de l’étendue de son vocabulaire en déclinant des formes complémentaires, voire opposées : elles oscillent entre le mat et le brillant, entre des formes anthropomorphes aux coulures salies et les lignes droites d’une abstraction géométrique héritière de Calder. La main pourtant, le façonnage, sont toujours présents. Il y a une inspiration primitiviste qui s’impose d’emblée chez William J. O’Brien : la référence aux masques grimaçants d’Océanie dans ses sculptures, la culture des native americans dans les frises géométriques bigarrées de ses dessins aux couleurs franches. Il ne s’agit pas chez William J. O’Brien d’un motif identitaire ou d’un hommage à une histoire indigène : l’artiste est né dans l’Ohio, a étudié à l’Art Institute de Chicago, et son usage des formes primitives serait plutôt celui d’un Picasso, d’un Paul Klee ou des surréalistes, prenant le contre-pied d’une certaine sophistication automatisée de la forme à sa génération.
L’artiste
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William J. O'brien