School Gallery / Olivier Castaing

C’est dans un esprit à la fois radical, percutant, transculturel et bouillonnant que la School Gallery défend depuis plus de dix ans artistes confirmés et jeunes talents venus de tous horizons. Le parti-pris singulier d’Olivier Castaing propose une nouvelle approche des œuvres. Après une visite de la galerie, Olivier invite les collectionneurs et visiteurs à entrer dans son cabinet d’amateur situé en prolongement de la galerie dans un bâtiment du 17e, ancien relais des calèches du courrier de Lyon… un cadre historique pour une immersion dans un stock vivant… une installation à part entière. Dans son «  antre  » comme il l’appelle souvent, on découvre la multiplicité de ce qu’il aime, son intérêt particulier pour la photographie, et les productions de ses artistes fétiches.

Après 6 années passées dans une maison particulière du Marais, la galerie s’est installée dans le Haut Marais et investit un espace de 240 m2 à proximité de la Gaité Lyrique, à l’angle des rues Saint-Martin et Notre Dame de Nazareth. La School Gallery ouvre ainsi sa 11 ème programmation annuelle dans un espace plus vaste avec 50 m de cimaises et des volumes appropriés aux installations. Cette galerie se veut un lieu de découverte et de promotion de l’art contemporain sous toutes ses formes, des installations à la vidéo en passant par la sculpture, la peinture, le dessin, la photo, le design et les créations d’architectes.

Après 18 ans dans l’Internet et la communication, Olivier Castaing, collectionneur passionné, commissaire d’expositions, petit fils d’un grand peintre du sud ouest, a crée une galerie au cœur du Marais « qui lui ressemble »… revendiquant l’éclectisme de ses choix, et appréciant plus que tout de faire découvrir les univers de prédilection des artistes qu’il soutient et défend avec un enthousiasme et une énergie communicatifs.

Les photographes

La photographie occupe une place toute particulière dans la programmation de la galerie, avec des personnalités incontournables comme Gilles Caron, le plus grand photoreporter de guerre français. En 2015, la School Gallery a été choisie par la Fondation Gilles Caron pour devenir la galerie mère du photographe. A ce titre la galerie travaille au côté de la Fondation à la promotion de l’œuvre de Gilles Caron et à sa diffusion en France et à l’internationale.

Gilles Caron aurait eu 78 ans en 2018 … 
mais il ne lui aura fallu que 5 ans pour marquer à tout jamais 
de son empreinte exceptionnelle 
l’histoire de la photographie
 de la fin des années 60.
De mai à juillet 2018, la Mairie de Paris consacre une exposition à Gilles Caron pour la commémoration du cinquantenaire des évènements de Mai 68. Une première parisienne qui devrait remettre en lumière l’œuvre majeure du « french Capa ». En novembre dernier, les visiteurs du salon Paris Photo ont pu découvrir deans le secteur Prismes du Grand Palais,l’installation « Chorégraphie de la révolte » qui permettait de s’immerger dans le travail de photoreporter de Gilles Caron, cette installation donnant toute la mesure d’un sens inné du cadrage et de la dramaturgie de l’image d’un de nos plus grands photographes français.

Mai 68, guerre des 6 jours, guerre du Vietnam, du Biafra, émeutes de Londonderry … ce jeune photographe est présent sur tous les fronts … et il laisse derrière lui plus de 100 000 photographies … Plus que toutes, les photos réalisées par Gilles Caron comme reporter de guerre impressionnent … chaque photographie recèle un sens inné du cadrage, de la dramaturgie, du tempo … il est là ou il faut quand il faut, révélant une part de vérité de ces conflits vécus de l’intérieur, sur les champs de bataille parmi les combattants dans le feu de l’action … chaque image constitue comme une réalité augmentée, … tout est là fixé sur la pellicule, indélébile … pour témoigner de l’engagement d’un des plus grand photographe de notre temps.

Gilles Caron était un portraitiste hors norme, sachant saisir des instants de grâce ou les personnalités intimes se dévoilent, comme ce portrait de Gainsbourg et Birkin sur le tournage de Slogan, ou ce portrait de dos du général de Gaulle …

Une sélection exhaustive de photographies noir et blanc mais également en couleurs est visible en permanence à la galerie.

James Hill photographe et photojournaliste britannique de premier plan a rejoint la galerie au printemps 2016. Ses images ont remporté de très nombreux prix prestigieux, dont le World Press Photo, le prix Pulitzer, le Visa d’Or à Perpignan Visa pour l’image, et les prix de la photographie de l’Overseas Press Club of America et NPPA.

Après des études à l’Université d’Oxford et à la London College of Printing, il s’installe en Union soviétique à l’automne de 1991 et devient correspondant du New York Times 4 ans plus tard. Il couvre les intervention américaines en Afghanistan en 2001 et l’invasion de l’Irak en 2003. Ces dernières années, il s’est consacré à des projets plus personnels. Reconnu, en particulier pour ses portraits de groupe et ses scènes de guerre qui s’apparentent souvent à des peintures, son travail  est un mélange de conscience artistique et d’acuité journalistique.

La programmation de la galerie fait la part belle aux artistes de l’école du Nord avec les suédois Joakim ENEROTH, qui figure dans de très nombreuses collections internationales dont la Tate Moderne et la MEP ou sa compatriote Susanna HESSELBERG, entrée dans la collection Neuflize Vie à l’occasion de Paris Photo.

Chez les Français, la galerie représente Sacha GOLDBERGER, 49 ans, qui a fait ses armes dans la pub comme créatif avant de se consacrer entièrement à la photographie. Un des artistes photographe les plus prometteurs de sa génération. Outre son remarquable parcours comme photographe publicitaire et institutionnel, il consacre de très nombreuses séries artistiques à MAMIKA, son inénarrable grand mère dont il a réalisé plus de 10 000 clichés, qui font de cette grand mère une star des réseaux sociaux et une icône de cette génération des plus de 90 ans.

Sa série SUPER FLEMISH a connu un succés exceptionnel et fait l’objet de très nombreuses expositons. « Meet my Mum » et « Secret Eden » ont confirmé ses talents de metteur en scène, son sens de la mise en lumière dans le droit fil d’un Edward Hopper dont il est un inconditionnel ou d’un Gregory Crewdson.

Nicolas DHERVILLERS représente la jeune garde des photographes français, déjà auréolé de plusieurs prix, dont le prix Arcimboldo et le prix Talents Raymond Weill. Lors de l’inauguration du Centre Pompidou Metz, il réalise un ensemble de photographies à l’invitation de Laurent Lebon. A l’occasion de la Documenta XIII de Kassel, sa série « Behind the Future » a fait l’objet d’une exposition sur le site de Völklingen en Allemagne et a connu un véritable succès avec plus de 40 000 visiteurs. Ses dernières série dont

L’australienne Vee SPEERS est représentée en France par la galerie. Après le succès retentissant de sa série « Birthday Party », elle a dévoilé à l’automne 2017 son nouveau projet «  Dystopia  ». Suivront des expositions personnelles en Norvège, Suède puis à Shangaï et New York.

La galerie collabore également avec de nombreux photographes invités, tels que l’allemand ANSGAR, le franco-mexicain Ricardo BLOCH, le français Christian SARRAMON sans oublier le japonais Kimio YAJIMA.

Les plasticiens

A suivre de près le tandem BACHELOT-CARON, un duo d’artistes représentant l’un des courants les plus créatifs de la photo-plasticienne. L’historien Michel Poivert évoque leur travail : « Bachelot-Caron pratiquent la photographie comme une anti-discipline. En travaillant la mise en scène et l’artifice du traitement des formes par la palette graphique, ils mettent au carré la transgression de la morale photographique : ils doublent l’artifice de la pose de celui de la retouche. Leur art consiste en l’exhibition même de l’invraisemblance ».

La team School Gallery est constituée pour plus de la moitié d’artistes internationaux, l’Amérique du sud et notamment l’Argentine étant particulièrement bien représentée, avec Marie ORENSANZ, artiste incontournable de la scène artistique sud américaine, qui vit en France depuis plus de 30 ans. Artiste «  historique  » de la galerie, elle dialogue avec ses compatriotes, le tandem d’artistes CHIACHIO GIANNONE, les « Pierre et Gilles » argentins qui brodent à 4 mains des toiles oniriques.

Cécile Le TALEC, quant à elle, a remporté le 1er Prix de la deuxième édition du Prix International de la Tapisserie d’Aubusson et a réalisé avec les ateliers de la Manufacture la première tapisserie installation-sonore au Monde. Elle a été dévoilée au public au Grand Palais à l’occasion de Art Paris artfair au printemps 2015 puis en Chine et à Hong Kong et sera présentée lors de l’inauguration des nouveaux bâtiments qui accueilleront la Cité International de la Tapisserie d’Aubusson à l’été 2016. Son projet est conçu comme une aventure artistique qui explore les frontières entre le langage, la musique et l’espace.
La première monographie consacrée à 25 années de création de l’artiste est publiée aux éditions Dilecta en février 2016.

Ghyslain BERTHOLON ouvre la saison 2016 avec sa troisième exposition personnelle. Ses trochés de face — sculpture en taxydermie — assurent sa notoriété depuis de nombreuses années auprès des collectionneurs et du public. Son installation Vanitas réalisée à l’occasion de la manifestation Monuments et Animaux, présentée successivement au château de Châteaudun et à la Conciergerie à Paris, ainsi que la sculpture Taupologie qui a investi pour une année le parterre du jardin à la française de l’Hôtel Sully, ont donné une nouvelle visibilité au travail de cet artiste lyonnais.

Raphaël TACHDJIAN, âgé de 30 ans, a ouvert la programmation de la NEW School Gallery dans son site du Haut Marais avec sa deuxième exposition personnelle. Avec ses dessins exclusivement réalisés au graphite et à la pierre noire , Raphaël Tachdjian fait montre d’un trait à la fois virtuose et précis et d’une maturité exceptionnelle. Son sens de la mise en lumière et l’intensité de ces aplats font parfois penser à un Robert Longo.

KONRAD, artiste français plus connu pour son travail de graphiste rejoint la Team School Gallery au printemps 2016. Ses portraits d’hommes, barbus, burinés, ravinés, cabossés par la vie, vous fixent avec une intensité rarement égalée en dessin. La maîtrise du trait donne corps aux visages, la carnation devient plus vraie que nature, quand bien même la couleur du bic bleu exclusivement utilisée par l’artiste n’interfère pas dans la véracité de la représentation. Son portrait de Vincent Cassel grand format a fait sensation au dernier salon Drawing Now.

Dans les dessins d’Helena HAUSS on trouve des similitudes et une parenté certaine avec les thématiques abordées par Raphaël TACHDJIAN avec des dessins qui pour la plupart évoquent les premières expériences, le passage à l’âge adulte qui donne lieu à des « rites initiatiques », des apprentissages, des expérimentations qui constituent autant de strates dans la construction de l’identité. En revanche pas de similitude formelle puisqu’Helena HAUSS ne dessine qu’au stylo bille.

« Chacun de mes dessins fait partie d’une même série autour du même thème : celui de l’adolescence, de la jeunesse, la découverte de soi à travers l’interdit et les premières fois. Il s’agit presque tout le temps de souvenirs et d’expériences personnelles ou de celles d’amis. »
Exécutés entièrement au stylo bille, ces dessins témoignent de l’acuité du regard que porte cette artiste sur sa génération et le monde en général.

Artiste-peintre, Patrick CORNILLET développe depuis le début des années 2000 un travail figuratif où les éléments, le plus souvent sortis de leur contexte, sont traités par séries : le corps humain dans un premier temps, puis les animaux, ont cédé leur place aux objets, puis aux paysages urbains, péri-urbains, et architecturaux et dans sa dernière série, dévoilée à la School Gallery, les Icônes du design.

Naji KAMOUCHE, artiste franco-algérien, tient une place particulière dans la programmation de la galerie. Olivier Castaing a réalisé avec lui l’exposition inaugurale de la galerie en janvier 2008 et celle marquant le 5ème anniversaire de la galerie. Son installation « A bas les cieux » présentée à la Chapelle des Beaux Arts puis en Off de la Biennale de Lyon ont confirmé le talent de cet artiste prometteur.

Olivier Castaing, fondateur et directeur artistique School Gallery
School Gallery / Olivier Castaing Galerie
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