Lieux
Galerie Virginie Louvet
La galerie Virginie Louvet soutient la jeune création contemporaine depuis son ouverture en 2012, et est située au cœur du Marais à Paris.
La galerie présente des artistes internationaux et français, établis ou émergents, qui expérimentent aussi bien la peinture, la sculpture, la photo, la vidéo ou l’installation.
Par les rencontres qu’elle crée entre les artistes qu’elle expose, Virginie Louvet ouvre des réflexions sur la question du temps, de la perception de l’architecture, du paysage.
Au fil des expositions, solo ou collective, se découvre un goût pour des pratiques artistiques qui s’inscrivent dans le courant d’un art contextuel, d’une expérience, d’une exploration d’une territoire.
Certains, Guillaume Krattinger, Camille Ayme, parcourent des lieux, attentifs aux éléments, traces d’une histoire. A l’aide de la photographie et de la sculpture, ces artistes témoignent de l’évolution d’un territoire. Ils invitent aussi le spectateur à aiguiser son regard et à prendre conscience des traces que l’homme laisse sur l’environnement. Dans leurs œuvres, se révèle un travail sur les matériaux, sur leur relation au paysage, témoins de ses transformations et de ses impacts. Chez Giulia Manset, il est plus question d’un retour sur des terres sauvages. Invités, Joohee YANG, Boris Chouvellon, développent eux un travail parfois plus critique sur l’espace urbain.
D’autre part, Virginie Louvet s’intéresse à la représentation de l’espace architectural, lieu intime, de récits, de fictions, ces intérieurs qui témoignent d’une personnalité.
Antoine Carbonne, Marion Charlet, composent des espaces entre situations réelles et rêverie. Les peintures de Marion Charlet présentent des habitats aux multiples ouvertures, jeux de perspectives qui invitent à songer à un ailleurs, à des lieux exotiques.
Antoine Carbonne, lui, s’inspire des formes que l’homme a construit pour composer ses toiles de paysages urbains. A partir de fragments d’images issus des espaces du quotiden, l’artiste crée un univers onirique, des compositions qui renvoient vers divers univers et espace-temps. Le spectateur peut s’y raconter une histoire et des souvenirs d’instants vécus.
La galeriste présente également des artistes, tels Alan Goulbourne qui développent un travail sur les formes géométriques, ce qu’elles évoquent, inflorescences, imbrications, jeu de possibles ouvertures et fermetures, déploiement dans l’espace.
Elle offre aux artistes des occasions d’expérimenter des projets spécifiques pour la galerie. Ils prennent appui sur son architecture, propose des pièces qui en modifient sa perception, attirent le regard, composant comme une scène, un appel à franchir les portes pour découvrir des œuvres et éprouver diverses expériences esthétiques de relation au paysage.Celle-ci devient de temps à autre un lieu où voyager vers des terres lointaines.
