François Perrodin
François Perrodin développe un travail qui prolonge l’histoire de l’abstraction du XX° siècle, la plus pure, la plus exigeante.
Son œuvre hérite à la fois de l’art concret, du minimalisme et du monochrome. Il met en jeu la peinture dans sa relation à l’espace : l’espace de l’œuvre, l’espace de l’exposition, et l’espace du spectateur.
Il s’agit d’un travail de peinture : la surface des œuvres, bordée d’un cadre, est recouverte de peinture, et joue sur ses effets : de matité, de brillance… C’est une surface de « représentation ». La surface peut aussi être fragmentée en différentes épaisseurs, introduisant des jeux d’ombres et de lumières dans l’objet lui-même mais aussi sur le mur sur lequel il est accroché.