Jean-Pierre Pincemin
L’œuvre de Jean-Pierre Pincemin est souvent qualifiée d’une des plus grandes et « surprenantes » de sa génération. Depuis son entrée sur la scène artistique, au milieu des années 1960, il s’est posé en empiriste.
De cette époque d’une rigoureuse expérimentation, début du minimalisme aux États-Unis, prémices du groupe Supports-Surfaces en France auquel il participe, il a gardé l’esprit d’une ouverture à de nouveaux possibles de la peinture, l’esprit d’invention.
Jean-Pierre Pincemin à été exposé à la galerie Oniris pendant sept expositions personnelles pour présenter son travail d’atelier, lieu du géométrique ou bien de l’ornemental, du motif, chinois ou zébré, arbre ou trèfle, les toiles s’y opposaient, se jouaient les unes aux autres, loin du rigorisme de l’abstraction, et de la mimétique figurative. « Représenter, c’est le but de la peinture. Il faut organiser des réponses à ce que l’on voit » disait-il.