Giulio Paolini
Giulio Paolini propose depuis les années 60, en compagnie des membres de l’arte povera dont il fut l’un des représentants, un art capable de s’emparer des enjeux de l’avant-garde qui ne renie jamais l’histoire de l’art et continue de s’y ancrer. Empruntant autant à la mythologie qu’aux arts conceptuel et minimal, il déroule le fil de nouveaux récits aux accents mythologiques qui résonnent avec les questions contemporaines de l’identité. Dans des jeux de renvois et de réflexion, il fragmente notre perception pour envisager l’éclatement de la figure humaine et reconstruire des allégories qui distillent leur propre lecture de l’humanisme, plus axée sur la libération de l’homme que sur les conditions de sa domination.
Slash-Paris
Paolini a été notamment exposé aux Documenta V, 1972, VI, 1977, VII, 1982 et IX, 1992) ainsi qu’aux Biennales de Venise de 1970, 1976, 1978, 1980, 1984, 1986, 1995, 1997 et 2013.
Représenté en France par la galerie Marian Goodman, il reçoit en 2022 le Prix Praemium Imperiale dans la catégorie Peinture.
Vous êtes l’artiste ou sont représentant?
Réclamer cette fiche