Vanessa Fanuele
À travers ses dessins et ses installations, Vanessa Fanuele présente un monde peuplé de créatures hybrides, un monde qui se laisse reconnaître sans se révéler pleinement. Selon le commissaire et critique Yann Pérol, « elle nous plonge dans un monde dominé par des figures étranges, d’animaux aquatiques et d’organes du corps humains. Les images créées par Fanuele ne s’offrent à notre regard que par un jeu de transparence (…)
Par ce bestiaire, c’est toute la question de l’identité que Vanessa Fanuele remet en question, car elle met « en péril l’ordre de la nature, en proposant une logique de la tératologie ». Il est possible d’identifier les différents éléments qui composent les chimères de Vanessa. Elle s’inscrit dans une longue tradition car, le monstre composite depuis l’antiquité est « ce qui tranche, attire le regard, provoque l’admiration, l’étonnement, l’émerveillement, l’inquiétude enfin car c’est un avertissement des Dieux » mais toujours symbole d’altérité. »