Olivier Dollinger
Le travail d’Olivier Dollinger, s’est beaucoup intéressé aux formes de restitution possible de la performance et au statut des objets qui en sont issus, notamment en explorant ses liens avec la vidéo.
De 1995 à 2002, Olivier Dollinger met en scène un mannequin de réanimation, qu’il nomme Andyt, dans différentes situations jusqu’à sa destruction par les visiteurs même, lors d’une exposition pour laquelle il avait été laissé en libre service dans un dispositif clos.
A partir de 1996, dans les Vidéos performances domestiques, il se met en scène dans son quotidien en incarnant avec ironie différents archétypes couramment attribués aux performances des années 1960 et 1970 (tels que la prise de risque et la notion d’expérimentation).
Il continuera ses recherches sur la relation entre action, expérience et vidéo en collaborant avec des intervenants extérieurs, notamment dans The tears builders (1998), Burning (1999), Over Drive (2003), Reverb, le projet Norma Jean (2003), The missing Viewer (2009), Abstract Telling (2010) ou encore Circle Story (2012).
Olivier Dollinger
Contemporary