Galerie Bernard Ceysson — À propos — Slash Paris

La galerie a été fondée en mars 2006 par Bernard Ceysson et ses associés : Loïc Bénétière et François Ceysson. Un des buts principaux de la galerie était de défendre et de diffuser les œuvres des artistes protagonistes du moment Supports/Surfaces. Dans l’esprit de ses responsables la galerie se devait tout aussi bien de présenter les travaux d’artistes contemporains plus jeunes : peintres, sculpteur, abstraits ou figuratifs mais aussi photographes ou « installateurs ». Ceux choisis par la galerie ont depuis participé à de nombreuses expositions ou ont pu élaborer des projets spécifiques pour des structures institutionnelles.

La galerie s’emploie à diffuser l’œuvre de ses artistes par l’édition de livres et catalogues, voire de films et vidéos. Ajoutons que ses responsables s’efforcent de redonner à voir les œuvres d’artistes des années cinquante aujourd’hui délaissées ou peu montrées par les institutions françaises tels que Bissière, Estève, Fougeron, Louttre, Pignon ou Magnelli. Elle a montré également des œuvres de Julius Bissier et d’Olivier Debré.

Une première galerie a été ouverte à Saint-Étienne et inaugurée par une exposition de toiles libres de Claude Viallat. Quelques mois plus tard, la galerie a été emménagée dans un espace plus grand qu’elle occupe actuellement.

En juin 2008, la galerie a ouvert dans un magnifique espace de 300 m2 au cœur du vieux Luxembourg, puis en mai 2009, la galerie Bernard Ceysson s’est installée dans ce qui fut autrefois la Galerie Beaubourg : un espace de 200m2 au centre de Paris, à proximité du Centre Georges Pompidou et à la frontière du quartier du Marais. L’ouverture de ce nouveau lieu a été pour la galerie l’occasion de présenter pour la première fois en France les œuvres de l’artiste américain Tom Friedmann. Depuis, il a eu la possibilité d’exposer en France et en Europe, dans des cadres plus institutionnels.

Les responsables de la galerie ont choisi, délibérément, de « diversifier » leurs propositions et de ne pas se limiter à montrer les œuvres d’une seule génération ou d’une seule tendance ; l’activité artistique ne se vit pas avec les seuls artistes émergents ou historiques. Elle est protéiforme, On peut choisir de se consacrer à la défense d’une « ligne ». On peut avoir plaisir à se garder de tout « dogmatisme ». Plutôt que de suivre un effet de mode ou de se construire une ligne de conduite, la galerie a souhaité créer un réseau d’artistes, aux personnalités fortes.

Certes une galerie n’est pas un musée, mais elle peut, à son échelle, tenter de montrer la diversité stimulante des propositions artistiques modernes et contemporaines.

La galerie participe, d’autre part, à l’organisation d’expositions « historiques » et à l’édition de catalogues « scientifiques ».