Noam Gonick
Fidèle à son engagement avant-gardiste et toujours à la pointe du combat politique et social, Noam Gonick est l’un des artistes cinéastes canadiens les plus prolifiques et les plus constamment inventifs. Depuis 1998 et son court-métrage 1919, inspiré par la légendaire grève générale de Winnipeg, Noam Gonick a tourné beaucoup d’autres courts-métrages, un long-métrage documentaire, Guy Maddin: Waiting for Twilight Guy Maddin, en attendant le crépuscule, deux longs-métrages de fiction et des installations très remarquées, sans jamais se départir de son esprit polémique et de sa sensibilité marginale. L’installation vidéo Wildflowers of Manitoba (2007) raconte une idylle queer dans un univers utopique abrité sous le dôme géodésique de Buckminster Fuller. No Safe Words Pas de mots de sécurité (2009) <<safe word = “mot de sécurité” dans les pratiques S/M>> est une sorte de conte homoérotique sur les expériences sexuelles limites, où l’on perçoit clairement les allusions sinistres aux méthodes de torture américaines. L’intrigue du long-métrage de fiction Stryker (2004) se déroule au cœur de Winnipeg et montre sans rien cacher la réalité des gangs communautaristes, de la prostitution, des drogues et de la pauvreté.
Noam Gonik est un artiste, cinéaste, scénariste, commissaire d’expositions et critique né à Winnipeg. Il a réalisé des documentaires et des longs-métrages de fiction présentés aux festivals de Venise et de Sundance. Noam Gonick a donné une série de conférences à la Serpentine Gallery de Londres, et ses œuvres sont entrées dans la collection du Museum of Modern Art à New York, de la Helen and Morris Belkin Art Gallery de l’université de Colombie-Britannique à Vancouver, et du Musée des beaux-arts du Canada. Il a été élu à l’Académie royale des arts du Canada.
Vous êtes l’artiste ou sont représentant?
Réclamer cette fiche