AKAA — Also Known As Africa — Foire internationale d’Art contemporain et de Design centrée sur l’Afrique — Carreau du Temple — Foire — Slash Paris

Passé : 11 → 13 novembre 2016

AKAA, Foire d’art contemporain et de design d’Afrique Pour sa première édition, la foire d'art contemporain et de design centrée sur l'Afrique, installée au Carreau du Temple, a réussi son pari d'offrir une belle visibilité à un continent en pleine mutation et dont la création reflète l'infinie diversité.

Trente-cinq L’Afrique ne cesse, depuis le milieu du XXème siècle, de fasciner le monde de l’art et d’entretenir avec le public une relation ambiguë, où les promesses sans cesse renouvelées d’une visibilité accrue se sont multipliées à l’aune des déceptions et difficultés rencontrées...

Foire d’art contemporain et de design centrée sur l’Afrique, AKAA — Also Known As Africa, se tiendra pour sa 1ère édition du 11 au 13 novembre 2016 au Carreau du Temple (Haut Marais, Paris 3ème) dans une période marquée par une actualité culturelle dense centrée sur la photographie et par la présence dans la capitale de nombreux collectionneurs internationaux.

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Daniel « Kgomo » Morolong, Beach Portrait #1 © Daniel « Kgomo » Morolong — Courtesy Morolong Estate & Everard Read /CIRCA Gallery

Le nouveau rendez-vous international de l’art contemporain et du design centré sur l‘Afrique

Victoria Mann, jeune entrepreneuse franco-américaine, lance AKAA, une manifestation internationale et commerciale sur le prisme de l’Afrique dans l’art contemporain. Pour ce faire, elle s’est entourée d’un comité d’experts internationaux marqué cette année par l’arrivée de Simon Njami, directeur artistique de la 12ème édition de la Biennale de Dakar, et d’Elisabeth Lalouschek, directrice artistique et directrice des ventes d’October Gallery (Londres).

Une foire de découvertes

Pour cette 1ère édition, 29 galeries internationales sont attendues. Elles présenteront tous types d’expressions contemporaines (peinture, installation et photographie) et mettront à l’honneur les artistes qui traduisent dans leur travail leur relation avec l’Afrique, qu’ils vivent et travaillent en Afrique ou sur d’autres continents.

Plate-forme d’échanges culturels

Les rencontres AKAA proposent un cycle de conférences, de tables rondes, films et performances d’artistes pour faire entendre la voix de celles et ceux qui font l’art contemporain africain.

Une lecture globale de la scène artistique africaine

AKAA est un manifeste en faveur de la création africaine sur tous les continents, sous toutes ses influences, un voyage à travers la diversité des artistes émergents et confirmés, et la mise en valeur de leurs galeries.

AKAA revendique une Afrique sans frontières, un territoire en mouvement, un continent qui échappe à une seule définition.

Jean-Servais Somian, Demoiselle 187, Cabinet rouge, 2015 Courtesy 50 Golborne

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Le marché de l’art africain contemporain

Un continent en marche

En 1989 à Paris, l’exposition Les magiciens de la Terre avait attisé la curiosité des Occidentaux sur la création contemporaine africaine. Que de chemin parcouru depuis vers une reconnaissance internationale des artistes africains.

Sur le continent, les nouvelles productions artistiques s’exposent depuis longtemps au rythme d’événements majeurs : Biennale de Dakar, Rencontres de Bamako, Triennale de Luanda et LagosPhoto Festival. Plus récemment musées et fondations voient le jour, telle la Fondation Zinsou à Cotonou, au Bénin en 2005. Projet très ambitieux de Jochen Zeitz — l’ancien patron de Puma, le Zeitz Mocaa (Museum of Contemporary Art Africa) ouvrira en 2017 à Cape Town en Afrique du Sud, offrant un formidable panorama de l’art du Continent. L’Afrique est en marche.

Fouad Maazouz, Mains, 2014 Courtesy Fouad Maazouz

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Des institutions inspirées

À Paris, la grande exposition Africa Remix en 2005 au Centre Pompidou sert de piqûre de rappel. Elle circule à Düsseldorf, Londres, Tokyo, Stockholm et Johannesburg, créant à chaque fois l’émerveillement. Les institutions européennes et américaines ayant commencé à enrichir leurs collections d’art contemporain africain, accélèrent la cadence. Tate Modern à Londres dispose depuis 2012 d’un comité d’achat spécialement dédié à l’Afrique. À Paris, le Centre Pompidou n’est pas en reste.

Aujourd’hui, la multiplication des acteurs dans ce domaine a davantage fait bouger les lignes. La prise de conscience de la diversité et de la qualité des productions africaines est réelle. À Paris, les visiteurs se pressent aujourd’hui au Grand Palais pour aller voir l’œuvre de Seydou Keïta, l’un des pères de la photographie africaine. L’an dernier, l’accrochage collectif Beauté Congo à la Fondation Cartier connaissait un succès fou. Toujours en 2015, on s’émouvait même de voir confier le commissariat d’exposition de la Biennale de Venise pour la première fois à un curateur africain, le Nigérian Okwui Enwezor, oubliant qu’on lui avait déjà confié la direction artistique de la Documenta de Kassel en 2001. C’était alors une « première » pour un non Européen.

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La programmation culturelle