Alex Cecchetti — Tamam Shud — La Ferme du Buisson, Centre d’art contemporain — Exposition — Slash Paris

Passé : 11 novembre 2017 → 25 février 2018

Alex Cecchetti — La Ferme du Buisson, Noisiel L’exposition Tamam Shud d’Alex Cecchetti est un chassé-croisé entre fiction et réalité. Son nom prend racine dans le mystérieux fai... 2 - Bien Critique

Le Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson accueille Alex Cecchetti pour sa plus grande exposition personnelle en France. L’artiste inclassable invite le spectateur à vivre une expérience inédite, une enquête symphonique et immersive à la croisée des arts plastiques et des arts vivants.

« Je suis mort sans identité. Les étiquettes des vêtements, les empreintes digitales, la taille des chaussures ont été décousues, supprimées, lavées, blanchies, et livrées à l’oubli. Seul indice, un petit morceau de papier caché dans une poche secrète du pantalon. »

Écrits-là, les derniers mots d’une poésie persane : Tamam Shud.

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Alex Cecchetti, Tamam Shud exhibition view. Ujazdowski Castle Centre for Contemporary Art, 2017 Curated by The Book Lovers. Dance Room (performers: Kurusz Wojeński). Photo: Pat Mic.

Ceci est la fin. Tout ce que je suis. » S’emparant d’un étrange fait divers, Alex Cecchetti investigue sur les causes de sa propre disparition et interroge les mystères de l’identité.

Dans ce projet qu’il développe depuis deux ans, l’exposition tient une place centrale et sert de matrice à un roman à paraître en janvier 2018.

“Tamam Shud”– “C’est la fin” en persan ancien — est pourtant le point de départ d’une narration à la fois lyrique et fantasque dont chaque salle du centre d’art constitue un chapitre. Music Room, Dance Room, Reading Room, Erotic Room ou Death Room nous plongent dans un voyage physique et mental convoquant tous les sens. On y lit, danse, joue de la musique, tire les tarots. On aime et on meurt.

L’exposition est également pensée comme une grande partition musicale, où les spectateurs — autant que les œuvres — deviennent à la fois instruments et musiciens. Chaque installation offre différents niveaux de lectures : plus que des objets de contemplation les œuvres sont source d’expérience et de récit où se mêlent fiction et réalité. Danseurs, chanteurs et musiciens viennent performer tout au long de l’exposition.

Les médiateurs se font détectives transmettant les histoires de l’artiste, et les visiteurs sont conviés à habiter les pièces — pour une séance de lecture, un exercice de danse ou un repas hors du commun.

« Tamam Shud » fait l’objet d’une publication, troisième titre de la nouvelle collection d’entretien d’artistes « Digressions », réalisée par le Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson, en partenariat avec Captures éditions.

En coproduction avec le CCA Ujazdowski Castle de Varsovie.