Bernard Moninot — Lumière fossile
Exposition
Bernard Moninot
Lumière fossile
Passé : 16 septembre → 10 novembre 2022
La galerie est heureuse de présenter Lumière fossile une exposition de Bernard Moninot. Elle fait suite à l’importante rétrospective consacrée à l’artiste qui a été présentée successivement — de juillet 2021 à juin 2022 — dans trois institutions différentes : le domaine de Kerguéhennec dans le Morbihan, le musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun et la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. Ces expositions montraient le travail des dix dernières années et ont été accompagnées d’une monographie Le Dessin élargi, avec des textes de Catherine Millet et Jean-Luc Nancy, publiée aux éditions In Fine.
L’exposition à la galerie présentera une sélection d’œuvres récentes dont les délicates sculptures Lumières fossiles réalisées en reliant des pentacrines — fossiles d’animaux datant de 200 millions d’années — avec de la corde à piano. Évoquant des constellations, elles s’accrochent légèrement à distance du mur, des ombres portées apparaissent et renforcent leur inscription très graphique dans l’espace. Ces créations sont emblématiques du travail de Bernard Moninot, qui allie un esprit scientifique à une grande poésie et envisage le dessin au sens « élargi ». Il cherche à saisir l’insaisissable, questionne les phénomènes naturels et les éléments ; la lumière, le vent, le ciel sont au centre de ses recherches et de ses œuvres par lesquelles il tente de montrer l’invisible.
Une sélection de dessins sera également exposée dont les séries Cadastres et La voie lactée.
Le dessin de Bernard Moninot est un trait libre, à l’encre, sur fond blanc ou noir, presque musical, il est une recherche permanente de la mémoire dont parle Jean-Luc Nancy «l’étrange mémoire de ce qui jamais ne fut déposé dans un souvenir».
Bernard Moninot est né à Le Fay (Saône-et-Loire) en 1949. Il vit et travaille entre Paris et Château-Chalon dans le Jura.
Il étudie aux Beaux-Arts de Paris à la fin des années 60 et commence à exposer à partir de 1970 à la Biennale de Paris, au CNAC, à la galerie Lucien Durand, puis à la galerie Karl Flinker.
Sa première exposition personnelle a lieu en 1974 au musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne. Il participe ensuite régulièrement à d’importantes expositions collectives à la Dokumenta de Kassel, au musée d’Art moderne de la ville de Paris (MAMVP) ou au musée des Sables d’Olonne.
En 1979 a lieu une nouvelle exposition personnelle, à la fondation Maeght cette fois, proposée par Jean-Louis Prat.
Dans les années 80, il poursuit ses recherches, tournées de plus en plus vers l’étude des phénomènes naturels, avec une volonté de repousser les limites du dessin. Il réalise des commandes publiques et enseigne à l’école des Beaux-Arts de Bourges, puis à celle d’Angers.
Dans les années 90, il présente son travail à la galerie Montenay à Paris et chez Andata/Ritorno à Genève. En 1997, une nouvelle exposition personnelle ouvre ses portes à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris dirigée par Daniel Abadie, et l’année suivante au musée des Beaux-Arts de Dôle, mais aussi dans des musées écossais et finlandais.
À partir de 1999, il commence à collecter «les dessins du vent» avec un instrument de son invention, cette entreprise baptisée La Mémoire du vent le fait voyager — et exposer — dans de nombreux pays depuis plus de vingt ans.
Entre 2005 et 2012, il expose à la galerie Baudoin Lebon. Il est professeur de dessin à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 2006 à 2015.
L’année 2009 marque le début de la collaboration avec la galerie Catherine Putman. Il continue à réaliser d’importantes installations et participe à de nombreux projets, expositions, revues et foires liées à la question du dessin dont sa pratique reste intense. .
Une monographie parue en 2013 aux éditions André Dimanche retrace son travail de 1972 à 2012. Il commence ensuite à collaborer avec la galerie Jean Fournier en 2015. .
Entre 2021 et 2022, une exposition personnelle est présentée au Domaine de Kerguéhennec dans le Morbihan, sous le commissariat d’Olivier Delavallade. Elle se poursuit au musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun et s’achève à la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence.
Trois expositions à voir pendant l’été 2022 :
Bernard Noël — Bernard Moninot, Un toucher aérien, musée départemental des Hautes-Alpes, Gap La Mémoire du vent, Bernard Moninot au Château de Talcy dans la Loire Le Vent. «Cela qui ne peut être peint» au Musée d’art moderne André Malraux — MuMa Le Havre
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Vernissage Jeudi 15 septembre 2022 16:00 → 20:00
Horaires
Du mardi au samedi de 14h à 19h
Et sur rendez-vous
Programme de ce lieu
L’artiste
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Bernard Moninot