Charlie Le Mindu — Charliewood

Exposition

Danse, performance, vidéo

Charlie Le Mindu
Charliewood

Passé : 17 mars → 9 avril 2016

« Moi, je ne me considère pas comme un artiste. Philippe Decouflé avait trouvé un mot que j’aime bien : « coiffuriste ». »

Charlie Le Mindu 1

En 2015, fidèle à sa volonté « d’arpenter l’intervalle » entre les territoires d’expression artistique et de chercher la création en dehors du monde de l’art, le Palais de Tokyo invitait Charlie Le Mindu à présenter plusieurs de ses « sculptures capillaires », selon l’expression du créateur, au sein de l’exposition Le Bord des Mondes.

Le créateur revient aujourd’hui avec Charliewood, une revue nouveau genre aux confins de la mode, du spectacle vivant et de l’installation.

Charlie Le Mindu signe ici une création pluridisciplinaire mêlant musique, danse, vidéo et performance, autour des vertigineuses possibilités de métamorphose du corps humain. Évoluant au sein d’éléments inspirés de l’univers du cabaret, le spectacle se déploie au-delà de la scène.

Palais de tokyo charlie le mindu jellyfish medium
Charlie Le Mindu, Jellyfish, extrait de Stronger, Collection 11, 2014 Courtesy Charlie Le Mindu — Photo © Valério Mezzanotti

Créateur irrévérencieux, Charlie Le Mindu réalise d’étranges « sculptures capillaires » aux proportions du corps. Ses productions, qui mêlent postiches, costumes, maquillage, peinture corporelle, sculptures et décors, s’inspirent de sujets aussi divers que la mythologie antique, les bestiaires fantastiques, les coiffes médiévales ou les mystères des grands fonds marin. D’élément d’apparat, la coiffure devient une recréation de soi laissant entrevoir les possibilités de transformations ou d’extension du corps humain.

« À partir de ses thèmes fétiches — le corps, l’ambiguïté — Charlie Le Mindu distille la transgression dans les codes et les contraintes de l’exercice de style qu’est la revue, pour mieux y désobéir. Le corps fragmenté, hybride, se déconstruit pour n’être plus que bouche, nez, oreille, moustache, les cheveux deviennent peau. »

Vittoria Matarrese, co-commissaire.

« En un éclectisme détonnant, Charlie Le Mindu mêle les références à Dolly Parton et au punk. Charliewood est ainsi intitulé en référence à Dollywood, le parc d’attractions créé par la chanteuse dans le Tennessee, tandis que A Male Gaze , son précédent spectacle, renvoyait au concept théorisé par la critique Laura Mulvey, pour qui la culture visuelle participe du système patriarcal dominant. »

Julien Fronsacq, co-commissaire

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Dates des représentations : Les jeudi 17 (première) [COMPLET], vendredi 18, samedi 19 mars, vendredi 25, samedi 26 mars, jeudi 31 mars 2016, soirée en deux parties :

  • 20h30, 1ère partie : Paris Hait Gris (2014/2015), et A Male Gaze (2015/2016)
  • 21h45, 2ème partie : Charliewood (2016).

Les vendredi 8 et samedi 9 avril 2016, dans le cadre du festival Do Disturb, représentations uniques de Charliewood (création, 2016) à 21h45. Les tarifs à ces dates sont ceux du festival Do Disturb : 15 euros tarif plein, 12 euros tarif réduit (le billet comprend l’accès au festival Do Disturb, informations pratiques et programmation à venir).

Préventes disponibles exclusivement sur Digitick ou à l’accueil du Palais de Tokyo.

Commissaires : Julien Fronsacq et Vittoria Matarrese

1 Sabrina Champemois, « Charlie Le Mindu monte sur ses grands cheveux », Libération NEXT, 5 décembre 2014.

16 Trocadéro Zoom in 16 Trocadéro Zoom out

13, av. du Président Wilson

75016 Paris

T. 01 81 97 35 88

www.palaisdetokyo.com

Alma – Marceau
Boissière
Iéna

Horaires

Tous les jours sauf le mardi de midi à minuit
Fermé le mardi

Tarifs

15 euros tarif plein, 12 euros tarif réduit (le billet comprend l’accès aux deux représentations et aux expositions en cours)

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L’artiste

  • Charlie Le Mindu