Claudia Comte — Summer Villa Extension — CCS — Centre culturel suisse — Exposition — Slash Paris

Passé : 3 mai → 2 juin 2013

Claudia Comte travaille à partir d’inspirations éclectiques et s’approprie librement différents champs de la création : le design, le théâtre, l’architecture d‘intérieur, la mode, les arts plastiques. Ces projets interrogent tous à leur manière les enjeux actuels de la sculpture et de la peinture, cinquante ans après la phrase célèbre de Frank Stella « ce que vous voyez est ce que vous voyez ». Chez Claudia Comte, les métaphores et les références sont toujours entremêlées avec sérieux et rigueur, mais le clin d’œil, voire l’éclat de rire, ne sont jamais très loin. (Samuel Leuenberger)

Claudia Comte, X,Y,Z, 2013 Centre d’art Fri Art,Fribourg © Primula Bosshard

Summer Villa Extension est une suite de l’installation présentée en 2012 à l’Aargauer Kunsthaus d’Aarau, que Claudia Comte réinterprète et développe spécialement pour le CCS. L’exposition présente plusieurs éléments importants de sa production actuelle : les panneaux de bois brûlés, les sculptures à la tronçonneuse et les peintures murales géométriques, auxquels s’ajoutent pour la première fois des sculptures colorées en matériaux synthétiques.

Claudia Comte, Many Kinds of Suspense Pictures, 2012 Kunsthaus Glarus © Gunnar Meier

« Schématiques, images de sculptures traduites en trois dimensions au travers de gestes performatifs, les œuvres de Claudia Comte prennent aussi place dans des espaces aux formes totalisantes, pensés comme des scènes immersives, décors nous faisant entrer dans une image mentale. Ornées de motifs répétitifs, des installations très physiques, telles Summer Villa (2012), plongent le visiteur dans un monde hypnotique ou les sculptures, perdant leur autonomie, se transforment en objets personnifiés posant dans un espace intérieur moderne (panneaux, pans inclinés, découpes rectilignes, décors aux motifs abstraits, optiques, photogéniques). La dimension ludique, cartoonesque ou subculturelle, imaginaire et un brin régressive, le répertoire de formes qui constitue la partition du projet de l’artiste est en fait révélé dans un livre d’artiste, Welcome to Colorful (2010), reprenant les codes de la bande dessinée pour établir un catalogue de ses sculptures redessiné en noir et blanc dans un récit abstrait, sans histoire, fait d’images d’images. »

— Extrait de l’article de Yann Chateigné pour le journal Le Phare

Claudia Comte est née à Lausanne en 1983 et vit à Berlin.

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