Dorian Gray
Exposition
Dorian Gray
Passé : 29 avril → 27 mai 2023
Sous la plume d’Oscar Wilde, Dorian Gray1 est une métaphore de notre sempiternelle et vaine quête de la jeunesse éternelle, mais avant tout un portrait et finalement un autoportrait de notre nature profonde duelle entre bien et mal, jeunesse et vieillesse, matériel et immatériel, morale et immoralité. Ne se limitant pas à la vision classique du portrait, les artistes proposent leurs visions pluridisciplinaires de l’exercice du portrait, où figurent aussi des corps incomplets, mutilés, malades, en souffrance ou bien de pouvoir, qui reflètent une réalité de la condition humaine.
Née en 1991, Sixtine De Thé vit et travaille à Paris. Elle est diplômée en 2021 de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, après avoir étudié l’histoire de l’art à l’École Normale Supérieure et à l’École du Louvre. Son approche pluridisciplinaire est centrée autour de la photographie mais s’articule aussi autour de l’écriture, la sculpture, la vidéo et le son. Sa recherche s’exprime comme une cartographie sensorielle du visible et de l’invisible, où des thèmes comme le corps, le visage et le territoire sont prépondérants. Souvent à la limite de la disparition ou de la destruction, ses images tentent de répondre à la question : que reste-t-il ? Son travail a été exposé à Private Choice, à la galerie Bubenberg, au festival Photo Saint-Germain (Paris), à la Fondation Luma (Arles), à Deir el Qamar (Liban) et à New York (États-Unis). En 2021, son projet P_ellicules Aveugles_ de photographie collaborative avec des personnes non-voyantes, a reçu la mention du jury du Prix Dior pour la Photographie et les Arts Visuels pour Jeunes Talents.
Apolline Lamoril, née en 1993, vit et travaille à Marseille. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2017. Elle s’intéresse dans sa pratique artistique aux images et aux discours qui les accompagnent, ainsi qu’aux stratégies mémorielles de nos sociétés. Elle a notamment exposé son travail aux Rencontres d’Arles, chez Agnès b., au Centre Photographique Marseille, à Paos Guadalajara au Mexique. Elle prépare actuellement une exposition au CRP/ de Douchy-les-Mines pour l’été 2023.
Laurent Mareschal, né à Dijon en 1975, vit et travaille à Paris. Il produit des œuvres relationnelles souvent éphémères, toujours vivantes et interactives et qui questionnent notre identité, notre rapport au langage et notre engagement politique. Mareschal utilise un élément fort peu développé dans le domaine des arts visuels : l’odorat et le goût. Il utilise l’odorat pour sa faculté à s’immiscer chez le visiteur sans filtre et d’éveiller en lui des souvenirs affectifs liés aux odeurs. Dans ses pièces récentes le processus d’apparition/disparition du texte est réversible. La pièce reste éphémère, constamment soumise aux changements. C’est un soucis constant de Mareschal : maintenir les œuvres vivantes, les laisser vivre leur vie, les laisser changer. Ses projets ont été montrés au Victoria & Albert Museum (Londres, Royaume Uni), Van Abbe Museum (Eindhoven), CAPC Museum (Bordeaux), Grand Palais (Paris), New Manege (Moscou), Le Fresnoy (Tourcoing), CEAAC (Strasbourg), Institut des Cultures d’Islam (Paris), Ashdod Art Museum (Ashdod ) et au centre d’art La Maréchalerie (Versailles).
Née en 1996 à Montreuil, Lina Benzerti a grandi à Paris. En 2016, elle entame ses études à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Son travail explore les procédés argentiques afin de les mêler à la photographie numérique. Ses images se situent entre l’autoportrait et le portrait, où elle sonde les fantômes des cauchemars féminins dans le contexte sociétal et intime et s’intéresse aux traumas familiaux à travers le transgénérationnel et les symptômes ou maladies qu’ils provoquent. Elle a un rapport très manuel à ses images, qu’elle prend soin et fait preuve de patience dans leur traitement. Cette dimension du « care » et de l’Art qui prend soin du Monde est très importante dans sa pratique.
Né en 1971, Jérémy Chabaud, s’exprime et agit dans le domaine artistique et social. Il participe à de nombreux collectifs et associations. Son travail artistique est répertorié depuis 1988. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles ou collectives et des résidences de création (Fondation Josef et Anni Albers, Etats-Unis / La Cave, Perpignan, etc. ). Il vient de recevoir le Prix Arthur Luiz Piza offrant une résidence artistique au Brésil en 2023.
L’intérêt pour la photographie de l’artiste sud-coréenne Yezoi Hwang, née en 1993, a commencé organiquement, stimulée par ses parents qui s’occupaient habituellement et presque obsessionnellement de la collecte et de l’archivage. Hwang a commencé à prendre des photos à l’âge de 16 ans avec un appareil photo que son père lui avait donné. La photographie est devenue une porte vers le monde alors qu’elle commençait à regarder à travers la caméra pour comprendre celui-ci. Ces photos peuvent être considérées comme un sous-produit de son regard pour transmettre des émotions aux autres. Celles qui apparaissent sur ses photos sont principalement des familles et des femmes, qu’elle veut réconforter. Résonnant plus fort avec son histoire personnelle que de grands discours, Hwang raconte son histoire à travers des portraits familiaux et personnels.
Née à Bruxelles (Belgique) en 1991, Eva Giolo est une artiste travaillant dans le cinéma, la vidéo et l’installation. Son travail met particulièrement l’accent sur l’expérience féminine, utilisant des stratégies expérimentales et documentaires pour explorer les thèmes de l’intimité, de la permanence et de la mémoire, ainsi que l’analyse du langage et de la sémiotique. Son travail a été exposé au Sadie Coles HQ, au Harlan Levey Project (Londres, Royaume Uni), au centre d’art contemporain de WIELS, au Centre des Beaux-Arts BOZAR (Bruxelles, Belgique), au Musée national d’art du XXIe siècle MAXXI (Rome, Italie), au Kunstmuseum Den Haag (La Haye, Pays-Bas), au Palazzo Strozzi (Florence, Italie), au Musée d’art contemporain d’Anvers (Anvers, Belgique), à la Kunsthalle Wien (Vienne, Autriche), et les grands festivals de cinéma comme le Festival International du Film de Rotterdam, Viennale, FIDMarseille, Cinéma du Réel entre autres. Elle est membre fondatrice de la plateforme de production et de distribution elephy.
Né en 1995 à Bari, dans les Pouilles, en Italie, Alessandro De Marinis est artiste, photographe et écrivain diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris. Après avoir passé de nombreuses années en Italie, en symbiose avec sa famille, son frère jumeau et sa mère, et après avoir obtenu son diplôme à l’Académie des Beaux-Arts de Bari, il décide de partir à Paris où il fréquente l’École Nationale Supérieure des Arts décoratifs. Son travail se construit donc à partir des expériences qui ont le plus marqué sa vie dans le sud de l’Italie. Son univers artistique est peuplé de jumeaux, de mythes, de figures angéliques, d’images religieuses, androgynes. Entre la poésie et la fiction, ses projets sont traversés par le thème du couple au sens large : le couple gémellaire, la relation mère-fils, sédentaires et nomades, anges et serviteurs.
1 Pour en savoir plus sur Le Portrait de Dorian Gray, roman d’Oscar Wilde
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Vernissage Samedi 29 avril 2023 18:00 → 21:00
Sous la plume d’Oscar Wilde, Dorian Gray est une métaphore de notre sempiternelle et vaine quête de la jeunesse éternelle, mais avant tout un portrait et finalement un autoportrait de notre nature profonde duelle entre bien et mal, jeunesse et vieillesse, matériel et immatériel, morale et immoralité. Ne se limitant pas à la vision classique du portrait, les artistes proposent leurs visions pluridisciplinaires de l’exercice du portrait, où figurent aussi des corps incomplets, mutilés, malades, en souffrance ou bien de pouvoir, qui reflètent une réalité de la condition humaine…
Horaires
Du mardi au samedi de 14h à 19h
Et sur rendez-vous
Les artistes
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Jérémy Chabaud
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Laurent Mareschal
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Eva Giolo
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Sixtine De Thé
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Apolline Lamoril
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Lina Benzerti
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Yezoi Hwang
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Alessandro De Marinis