DRAWING NOW — Le salon du dessin contemporain a 10 ans !
Foire
DRAWING NOW
Le salon du dessin contemporain a 10 ans !
Passé : 30 mars → 3 avril 2016
Les foires du printemps à Paris Nouvel incontournable de l'année artistique parisienne, ce week-end de printemps est parvenu à devenir un temps fort de la scène internationale. Drawing Now 2016, notre sélection Avec cette dixième édition, Drawing Now nous offre un salon protéiforme qui déborde avec une énergie immense le cadre strict du dessin pour en découvrir tous les possibles.Première foire internationale d’art contemporain en Europe exclusivement dédiée au dessin, Drawing Now permet aux visiteurs de découvrir toute la diversité du dessin contemporain d’aujourd’hui et de ces 50 dernières années.
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Dès la première édition en mars 2007, le Salon a marqué de son empreinte le printemps parisien et est devenu un rendez-vous incontournable du calendrier de l’art contemporain. Avec la présence de 45 % de galeries internationales, cette manifestation a permis depuis sa création à plus de 400 galeries et plus de 2 000 artistes de montrer toutes les facettes du dessin contemporain. Cet anniversaire sera l’occasion de revenir sur le travail accompli ces dix dernières années pour faire découvrir au public, amateur ou collectionneur, la richesse de la pratique transgénérationnelle du dessin contemporain.
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Zoom sur plusieurs galeries participantes — Sélection
Jeanne Bucher Jaeger, Paris
La galerie présente Miguel Branco.
Stand B14
L’artiste portugais Miguel Branco travaille toujours à partir d’images puisées dans l’Histoire de l’Art. Dans ses dessins, peintures ou sculptures, l’artiste a recours à la tradition à laquelle son œuvre fait constamment référence, que ce soit à travers les techniques employées ou par le choix de ses thème, tels que le portrait, la peinture animalière et la nature morte. Les références, plutôt érudites, nous donnent le sentiment d’avoir à faire à des objets ou des images qui ont perduré, tels des vestiges d’ères lointaines issus de lieux multiples. Avec à la fois une connaissance et une distance infinie, l’artiste nous faire revoir la grandeur de ses maîtres (Watteau, Chardin, Fragonard, Goya, Velazquez, Bellini tout comme Stubbs, Hogarth et Teniers…) et nous fait voyager dans les traditions comme celles d’Egypte ou d’Inde. Dans sa récente série de dessins, les singes occupent désormais des espaces auparavant réservés à la civilisation et à la culture. Dépourvu de langage, les singes envahissent des bibliothèques, des tables de restauration remplies de verres en cristal pour le vin et autres provisions. Dans une sensation d’inquiétante étrangeté, la présence de ces créatures semble annoncer la fin d’un cycle et l’avènement d’un monde où l’homme aurait délaissé la culture et dans lequel l’animal reprendrait le pouvoir.
La galerie présente également : Michael Biberstein, Rui Moreira, Hanns Schimansky, Fabienne Verdier, Yang Jiechang.
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Semiose galerie
La galerie présente le collectif Taroop & Glabel.
Stand A3
Taroop & Glabel vivent et travaillent à Paris. Créé en 1990, le collectif (anonyme) blasphème à tout va, dézinguant les dogmes et les croyances à coups de collages vyniles et d’assemblages hétéroclites. Tout le monde en prend pour son grade et ça ne plaît pas à tout le monde. Taroop & Glabel ne fait pas dans la finesse, matraque façon slogan publicitaire, sert une messe noire restranscrite à la télé. L’œuvre crucifie (littéralement) Mickey et enterre les utopies sociales de Charles Fourier. Les idôles tombent et se brisent dans un rire fracassant. Le visiteur n’est pas épargné, cochon se délectant d’épluchures décoratives. Religion, politique, divertissement se digèrent — se consomment — dans le même tube digestif. Exposé régulièrement à la Galerie Sémiose, leurs œuvres ont intégré les collections du FNAC-Fonds national d’art contemporain à Paris et des FRAC Basse-Normandie, Bourgogne et Languedoc-Roussillon.
La galerie présente également : William S. Burroughs, Chaval, Guillaume Dégé, Hippolyte Hentgen, Françoise Pétrovitch et Julien Tiberi.
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Galerie Zürcher
La galerie présente les dessins de Katharina Ziemke.
Stand B9
Une composition abstraite formant un kaléidoscope de couleurs constitue un fond qui est recouvert de cire noire, que Katharina Ziemke creuse de fins sillons. Avec cette technique qu’elle nomme « grattage » elle dessine ses sujets à la pointe du couteau. « J’ai toujours été fidèle à la figuration, précise-t-elle, même si je considère que la couleur, qui est si importante pour moi, est une forme d’abstraction. (…) C’est pour cela que j’adore Bonnard : au-delà des sujets, je vois surtout le jaune, l’orange, je vois la lumière, l’élan de la vie et la force des émotions. » Cette lumière, Katharina la fixe aussi d’une autre manière, en noir et blanc à l’encre de Chine sur un papier de riz, considérant que « le noir et blanc, sans la couleur, est une réduction à l’essentiel, à la composition, à l’architecture de l’image. Cela révèle la lumière et les ombres.»
Présentation d’un nouvel ouvrage monographique, 179 pages, avec un texte de Thomas Ostermeier et un entretien de l’artiste avec Anaël Pigeat publié avec le concours de vingt-six contributeurs et de la Galerie Zürcher.
Horaires
Vendredi & samedi 10 & 11 novembre : 11h — 20h — Dimanche 12 novembre : 11h — 18h
Tarifs
Plein tarif 16 € — Tarif réduit 8 €
Gratuit moins de 18 ans