Edgar Sarin — objectif : société — Centre d'Art Contemporain Chanot CACC — Exposition — Slash Paris

Passé : 19 mai → 11 juillet 2021

Edgar Sarin — Centre d’art contemporain Chanot, Clamart _Edgar Sarin présente jusqu’au 11 juillet au Centre d’art contemporain Chanot de Clamart une exposition qui joue spécifiquement de ... 1 - Pas mal Critique

Nouvelles dates, exposition jusqu’au 11 juillet

Cet automne, le CACC devient le site de production d’une micro-société dont on ne perçoit l’activité que par les traces qu’elle laisse sous la forme d’une accumulation exponentielle de sculptures en terre. Les chœurs — c’est ainsi que sont nommés les différents groupes qui constituent cette micro-société — ne sont jamais visibles par le public. Ce n’est qu’en revenant sur place, en explorant l’exposition dans la durée, qu’on perçoit l’évolution de ces vestiges actifs. Le spectateur est ainsi invité à s’extraire d’une position de regardeur passif pour se projeter dans l’esprit d’un archéologue — ou bien à intégrer à son tour le cercle des chœurs.

À l’occasion de sa résidence annuelle au CACC, l’artiste propose à différents groupes (étudiants d’écoles d’art, publics individuels et scolaires, équipe du centre d’art, etc…) d’intégrer cette petite société et de contribuer à la construction et au développement de l’exposition. Chaque chœur est ainsi amené à se saisir du projet et à faire vivre et évoluer le site en s’impliquant dans une fabrique allégorique et fonctionnelle d’amphores en terre, qui comprend les architectures dédiées à leur cuisson et à leur stockage. Celles-ci seront parfois ornées d’anciennes œuvres de l’artiste, qui seront à leur tour lues sous un nouveau jour.

objectif : société s’inscrit dans une recherche au long cours qu’Edgar Sarin consacre à l’exposition en tant qu’espace actif. Cette interrogation prend notamment la forme d’ambitieux projets d’exposition et de publication, et passe par la création de groupes de recherche. objectif : société est une exposition évolutive, qui intègre l’avant et l’après au même rang que le pendant visible. L’artiste s’empare de cette temporalité étendue pour montrer ce qui ne peut pas se percevoir en une seule fois.