Harold Feinstein : la rétrospective, 1ère partie — Les années 40 et 50 : l’optimisme contagieux
Exposition
Harold Feinstein : la rétrospective, 1ère partie
Les années 40 et 50 : l’optimisme contagieux
Passé : 3 février → 30 avril 2017
Harold Feinstein, la renaissance d’un prodige de la photographie !
La Galerie Thierry Bigaignon présente, pour la première fois en Europe, une rétrospective exceptionnelle de l’œuvre du photographe américain Harold Feinstein, né à New York en 1931 et décédé en juin 2015.
C’est en 1946, à l’âge de 15 ans, qu’Harold Feinstein se lance dans la photographie. Quatre ans plus tard, Edward Steichen, alors conservateur du Museum of Modern Art (MOMA) de New York, lui achète l’une de ses photographies et fait de lui le plus jeune photographe à intégrer la collection permanente du musée. 65 ans plus tard, il détient toujours ce « record ».
Membre de la Photo League aux côtés de Sid Grossman dès l’âge de 17 ans, et figure importante de l’avant-garde new-yorkaise de la photographie de rue, il expose à la Limelight Gallery d’Helen Gee et contribue à la conception des Blue Note Records. Il est l’un des habitants originels du légendaire « Jazz Loft », à New York, où il rencontre W. Eugene Smith, collaborant avec lui activement sur la maquette du célèbre Pittsburg Project. W. Eugene Smith dira d’Harold Feinstein : « Il est l’un des rares photographes que j’ai connus ou qui m’aient influencé, à être capable de révéler sous un angle superbement nouveau, avec autant de force et d’honnêteté, ce qui pour moi relève de l’ordinaire ».
Digne représentant de la “New York School of Photography”, Harold Feinstein étend son œuvre sur près de six décennies, période pendant laquelle il va s’évertuer à faire le portrait intime d’une Amérique exubérante et pleine de vitalité. Exposées pour la première fois en 1954, au Whitney Museum of American Art, les photographies d’Harold Feinstein font depuis longtemps partie de prestigieuses collections privées et de collections permanentes de grands musées américains, tels que le Museum of Modern Art, l’International Center of Photography, le Museum of Photographic Arts ou encore le Musée de la Ville de New York. Pourtant, Harold Feinstein reste encore méconnu en Europe. Et Thierry Bigaignon d’ajouter : « Harold fait partie des très grands qui, à l’image de Vivian Maier (découverte après sa mort) ou de Jacques-Henri Lartigue (découvert à l’âge de 70 ans), sont restés trop longtemps dans l’ombre pour des raisons avant tout circonstancielles ; il suffit d’avoir ses clichés en main pour se rendre compte à quel point le monde est passé à côté de véritables chefs d’œuvres ».
C’est portée par la volonté de rendre justice à son immense talent que la Galerie Thierry Bigaignon s’est engagée dans la voie de cette « renaissance ». La rétrospective que lui consacre la galerie se tiendra en plusieurs parties et sur plusieurs années, tant l’œuvre d’Harold Feinstein recèle de trésors encore insoupçonnés. La première partie de la rétrospective se consacrera aux jeunes années du photographe, les années 40 et 50, offrant une sélection de photographies en noir et blanc, à la fois riches, diverses et bouleversantes d’humanisme.
Un optimisme contagieux qui ne laissera personne indifférent.
Horaires
Du mardi au samedi de 11h à 19h
Et sur rendez-vous
Ouverture également sur rendez-vous pour visites privées, 7 jours/7, entre 10h et 20h. Réservation sur le site de la galerie.