Lee Bul — Pure Invisible Sun

Exposition

Installations, techniques mixtes

Lee Bul
Pure Invisible Sun

Passé : 7 septembre → 12 octobre 2013

Lee bul 1 grid Lee Bul, Pure Invisible Sun — Galerie Thaddaeus Ropac, Marais La galerie Thaddaeus Ropac présente une série d’œuvres inédites de l’artiste coréenne Lee Bul, qui revisite ses thèmes de prédilect... 3 - Bravo Critique Aubry 3 grid Seize A l'honneur cette quinzaine deux expositions personnelles audacieuses d'artistes singuliers dont les univers, pour différents qu'ils soient, partagent une même implication. Michel Aubry d'abord au Crédac, qui revient avec nous sur sa démarche au long d'un grand entretien, et Ryan Gander au Plateau, des personnalités foudroyantes qui créent un écho subtil en cette rentrée 2013

Active depuis les années 80, Lee Bul est devenue l’une des artistes coréennes les plus remarquée sur la scène internationale de l’art contemporain. Le public français se souvient notamment de son exposition On Every New Shadow qui s’est tenue à la Fondation Cartier en 2007.

Une partie de l’univers de Lee Bul est le reflet des débats qui ont animé l’architecture depuis les débuts de la modernité dans leurs enjeux sociaux. L’architecture telle qu’elle fut pratiquée dans la Corée du Sud de Park Chung-hee était par exemple à la fois le fruit d’une volonté de modernisation autant qu’un instrument de l’exercice du contrôle de la population, quelque peu à l’image de ce qu’ont pu être les phalanstères occidentaux. En revanche, les architectures alpines de Bruno Taut, l’auteur du pavillon de verre de l’exposition du Deutscher Werkbund en 1914, sont souvent citées pour expliquer les sources de son inspiration. La silhouette futuriste de la sculpture suspendue intitulée Perfect Suffering (2011) illustre en effet ce qu’elle propose de retenir de cette vision d’une société exemplifiée par son architecture : la transparence, la légèreté et les formes organiques.

Au delà d’une liberté des formes et d’une certaine esthétique visionnaire, Lee Bul, dans ses sculptures murales, matérialise une vision métaphorique des paysages urbains. La complexité visuelle de ces entrelacs métalliques semble évoquer l’intensification croissante des réseaux matériels et immatériels dont elle retient les principes de circulation, de fluidité et de lumière, poursuivant l’ambition utopiste qui a toujours caractérisé son œuvre.

L’installation constituée de miroirs est une architecture/sculpture/labyrinthe se situant dans la droite perspective de son travail réagissant à l’architecture cyclopéenne totalitaire. Tel un kaléidoscope produisant une vision partielle et hallucinée, l’environnement est altéré et fragmenté à l’image de nos sociétés contemporaines en constante transformation et soumises à la tension de la reconstruction permanente.

Sculpteur de formation, Lee Bul est née en 1964 à Séoul en Corée du sud, où elle vit et travaille. Au nombre de ses plus récentes expositions on dénombre en 2012, celles du Mori Museum à Tokyo et au Artsonje à Séoul. Elle expose au Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean (MUDAM) du 5 octobre 2013 au 9 juin 2014.

03 Le Marais Zoom in 03 Le Marais Zoom out

7, rue Debelleyme

75003 Paris

T. 01 42 72 99 00 — F. 01 42 72 61 66

www.ropac.net

Filles du Calvaire

Horaires

Du mardi au samedi de 10h à 19h

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L’artiste

  • Lee Bul