Mount Olympus de Jan Fabre — Une performance unique durant 24 heures — La Villette — Performance — Slash Paris

Passé : Vendredi 15 septembre 2017

Jan Fabre, Mount Olympus — La Villette Ce 7 juillet ouvre la billetterie pour assister à la représentation de Mount Olympus de Jan Fabre à la Villette, un spectacle exceptionnel et hors-norme qui se tiendra le 15 et 16 septembre prochains.

Une première en France.

L’ambition du Mount Olympus de Jan Fabre va au-delà du théâtre, de la danse, de la performance. Créé à Berlin en juin 2015, le spectacle convoque les héros des tragédies grecques en s’inspirant des textes d’Eschyle, Sophocle et Euripide. Jan Fabre a co-écrit Mount Olympus avec l’auteur flamand Jeroen Olyslaegers.

Durant 24h, en six parties et quatorze chapitres, quatre générations de 27 artistes performers déconstruisent toutes les conventions scéniques.

Interprètes, machinistes et dramaturges dorment, rêvent et s’éveillent sur le plateau. 24h c’est tout, c’est le jour et la nuit, c’est le temps du travail, du repos, des repas, du sommeil et de la plupart des actions. La scène agit comme le miroir déformant de la face la plus sombre de l’humanité.

Mount Olympus est un projet monumental, une expérience unique à découvrir dans l’architecture de verre et de fer de la grande halle de La Villette.

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C’est l’ère de l’humanité et la naissance de la tragédie dans ses formes les plus fondamentales : mutilation, obscénité, purification.

Mount Olympus, Pour glorifier le culte de la tragédie, est un morceau d’histoire qui prend vie le temps d’un jour et d’une nuit.

Nous reconnaissons les grandes lignes de l’histoire et des personnages de la tragédie grecque, de près ou de loin. Fabre fait ressortir les failles de ces personnages jusqu’à ce qu’ils soient laissés en lambeaux, brisés par la violence, les rires homériques et l’extase.

Mount Olympus ne se veut pas une représentation moderne de la tragédie grecque mais plus une recherche sur l’impossibilité de représenter ce qui nous affaiblit et nous rend forts à nouveau.

À côté de la tragédie, le temps joue également un rôle de premier plan. Quel est la notion de temps dans le théâtre ? Que se passe-t-il lorsque le temps est étiré ? Est-on dans un rêve, une hallucination ? Jan Fabre intensifie le moment présent, l’éternel ici et maintenant du théâtre, dans un tourbillon d’images qui entraine le public dans un mode temporel différent, un labyrinthe de temps.

Pour montrer toutes les dimensions de son travail de théâtre, Jan Fabre fait appel à 27 artistes de quatre générations différentes. Les interprètes utilisent un langage où les hésitations, les silences et les hurlements sont aussi signifiants que les mots. Ils dansent et se déplacent comme mus par une véritable force intérieure. Ils se réveillent et dorment sur scène.

Jan Fabre construit ses images hors de leurs rêves volés, 24 heures durant, et le résultat est aussi un hommage à la beauté profonde de ses interprètes.

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